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Assassinat de Jovenel Moïse : Ariel Henry affirme avoir reçu de nombreux appels sans préciser s’il a parlé à Joseph Badio

Le Premier ministre Ariel Henry a essayé d’apporter des précisions autour de l’affaire des appels téléphoniques qu’il a eu le soir 6-7 juillet avec Joseph Félix Badio, l’un des présumés assassins de Jovenel Moïse. Le responsable affirme avoir reçu de nombreux appels de la part de gens qui s’inquiétaient pour sa sécurité.

Accusé d’être de mèche avec les assassins de Jovenel Moïse pour avoir reçu deux appels téléphoniques de Joseph Félix Badio au moment du drame, Ariel Henry s’est trouvé dans l’obligation de révéler le contenu des échanges qu’il a eues avec M. Badio.

Dans un communiqué publié ce jeudi 16 septembre, le bureau de communication du premier ministre affirme que cette nuit-là, Ariel Henry a reçu d’innombrables appels, de toutes sortes, de personnes qui, en apprenant la terrible nouvelle, s’inquiétaient pour sa sécurité personnelle.  Mais le document, consulté par Universel Magazine, ne précise pas si le chef du gouvernement a parlé à Joseph Badio ce jour-là.

Le Bureau du chef de la Primature indique que celui-ci venait d’être nommé Premier ministre, et qu’après un acte d’une telle gravité, nombreux sont ceux qui, naturellement, voulaient s’enquérir de sa situation et des dispositions prises pour garantir son intégrité physique. « Il est donc difficile, aujourd’hui, après tous les soubresauts qui s’en sont suivis, sans se référer aux relevés téléphoniques, de préciser les noms de tous ceux qui l’ont appelé, voire la nature de leur conversation », se défend-il.

Et d’ajouter que « les intérêts politiques n’autorisent personne ni aucun groupe d’individus à lancer des insinuations graves et sans fondement, encore moins à tenter de livrer quelqu’un à la vindicte populaire, sans se soucier de savoir s’il a effectivement une quelconque responsabilité dans un acte sous enquête. »

Par ailleurs, la Primature souligne que si quelqu’un dispose d’informations pertinentes et fiables, il est de son devoir de citoyen de les fournir au juge pour aider à la manifestation de la vérité.

Profitant de ce communiqué, le bureau du premier ministre a réitéré l’engagement pris par le Dr Ariel Henry de tout mettre en oeuvre pour que les auteurs, co-auteurs et commanditaires de ce crime odieux soient identifiés, traduits en justice et punis pour leur forfait.