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Brésil : Bolsonaro visé par l’enquête de la Cour suprême sur les saccages à Brasilia

L’ex-président brésilien Jair Bolsonaro est désormais directement visé par la justice pour son rôle dans le saccage d’institutions nationales à Brasilia. Son ex-ministre de la justice Anderson Torres a été arrêté samedi 14 janvier dans le cadre de ce dossier.

L’ancien président brésilien Jair Bolsonaro est dans le collimateur de la justice brésilienne. Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a annoncé vendredi qu’il incluait, comme le demandait le parquet général, l’ancien chef d’État d’extrême droite dans son enquête visant à découvrir les éventuels instigateurs des violences qui ont survenus le dimanche 8 janvier 2023 à Brasilia.

Jair Bolsonaro  » a effectué une incitation publique à l’exécution d’un crime » en diffusant sur les réseaux sociaux une vidéo « mettant en cause la régularité de l’élection présidentielle de 2022 », avait expliqué le parquet.

Cette vidéo a été publiée deux jours après l’invasion du siège de la présidence, du Congrès et de la Cour suprême par des milliers de Bolsonaristes, puis effacée. Mais elle pourrait, selon le parquet, apporter « un lien de preuve » justifiant « une enquête globale sur les actes effectués avant et après le 8 janvier 2023  » par Jair Bolsonaro.

L’ouverture de cette enquête visant Bolsonaro met également en cause l’ex-ministre de la justice, Anderson Torres, qui a été arrêté ce samedi à l’aéroport de Brasilia selon les médias brésiliens. Soupçonné de connivence avec les émeutiers, Anderson Torres, qui clame son innocence, a été interpellé alors qu’il rentrait en avion des États-Unis pour se présenter devant la justice.

Les enquêteurs ont retrouvé à son domicile un projet de décret qui devait permettre l’annulation de l’élection de Lula à la présidence brésilienne.