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Cambriolage du Parquet de Port-au-Prince: CADDHO dénonce et tire la sonnette d’alarme

Le Collectif des Avocats pour la Défense des Droits de l’Homme (CADDHO) dénonce les actes de cambriolage qui se font à répétition au Parquet de Port-au-Prince, une situation qui se présente en raison de l’incompétence des autorités étatique.

Dans la nuit du dimanche 5 et lundi 6 juin 2022, des individus non identifiés ont cambriolé le Parquet de Port-au-Prince.
Face à cet acte, le Collectif des Avocats pour la Défense des Droits de l’Homme par le biais de son coordonateur, Me Arnel Rémy n’a pas caché les mots pour dénoncer cet acte qui devient maintenant une pratique.

Selon Me Arnel Rémy, cette situation se présente en raison de l’incapacité des autorités étatiques qui ne peuvent assurer la sécurité du Tribunal.

Par contre, l’homme de loi a fait savoir que le Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince n’a pas été épargné, même le bureau du doyen Bernard Sainvil malgré des informations venues de source fiable ont fait savoir que le bureau de ce dernier a été transféré au Tribunal de Paix de la section Sud de Port-au-Prince.

Toutefois, le coordonateur du CADDHO précise que malgré la volonté du Commissaire du Gouvernement, Jacques Lafontant de mettre un terme à cette pratique, il est extrêmement difficile que cela se fasse en raison de manque de moyens du Magistrat faisant partie de la Magistrature debout.

Plus loin, il informe que ces actes de cambriolage auront des conséquences sur les prisonniers, une situation qui peut les empêcher de passer par devant un Juge naturel, suite à l’absence de dossier.

De ce fait, CADDHO demande aux différentes organisations des droits humains du pays de se mettre ensemble en vue d’empêcher cette pratique visant à bafouer les droits de la population carcérale.