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Cap-Haïtien: Affrontement entre policiers et gangs armés, au moins un mort et deux blessés sont enregistrés dans les rangs de la PNH.

Cap-Haïtien/Affrontement entre policiers et gangs armés, au moins un mort et deux blessés sont enregistrés dans les rangs de la PNH.

Lors d’un affrontement entre des agents de l’Unité Départementale de Maintien de l’Ordre(UDMO) et les membres du « gang Aji vit « , survenu hier mercredi 10 juin 2020 dans le quartier populaire dénommé Shada, situé dans la ville du Cap-Haïtien, un policier de la 27ème promotion du nom Larousse Joseph a été tué et deux autres sont sortis blessés.

Des membres du gang baptisé « Aji vit » continuent, à longueur de journée de terroriser la population de la deuxième ville pays. Ces hommes lourdement armés ont déjà commis des actes barbares lors de leur affrontement avec d’autres gangs rivaux qui opèrent dans la ville notamment à « Nan Bannann ». Selon les informations relayées sur les ondes de la radio Majik9 par le journaliste Gérard Maxino, à la fois correspondant du journal Le Nouvelliste et de la radio Kisqueya FM, ces babdits ont assassiné hier un policier UDMO et blessé deux autres, lors d’une opération dit-il,non planifiée, menée par cette unité spécialisée de la PNH. Pour l’instant, l’une des victimes reçoit des soins que nécessitent son cas dans un centre hospitalier de la place.

D’après le journaliste en question, le policier Larousse Joseph a reçu des projectiles qui l’immobilisait. Le chef qui commandait l’opération a par ailleurs dépouillé la victime de son arme et l’a laissé par terre bien avant vide les lieux. Cet acte a suscité beaucoup de colère au milieu des autres policiers qui estiment que le chef de l’opération pourrait se débrouiller pour sortir leur frère d’arme de l’espace du crime, si celui-là a eu le temps de prendre le pistolet de la victime.

Durant une opération conduite ce matin, la police a retrouvé le corps sans vie de l’agent UDMO, Larousse Joseph, vêtu de son uniforme sur la route de l’aéroport du Cap-Haïtien, à quelques mètres de Shada 2. La police a parallèlement appréhendé un membre présumé du « gang Aji vit » lors de cette même opération.

Le phénomène de l’insécurité est devenu pour le pays un cancer en phase terminale. En dépit de la création d’une commission gouvernementale de désarmement, les gangs continuent de prolifèrer à longueur de journée dans les quartiers populaires. Cette situation risque de s’enliser la société haïtienne dans les abysses du chahos le plus généralisé.

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