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Contre l’insécurité et la mauvaise gouvernance, Steeven Benoit se dit prêt!

Lors de son interview avec Marie Lucie Bonhomme comme invité du jour ce mardi 15 mars, le Premier ministre élu aux élections de Montana a tout garanti pour freiner l’insécurité et le kidnapping une fois qu’il a le contrôle de la Primature et du gouvernement dans le cadre de la transition consensuelle prônée par l’accord de Montana.

Il s’est humblement incliné devant la population qui subit le poids de l’insécurité, notamment les habitants de Martissant et du grand Sud en général. Faisant un état des actions politiques de l’accord de Montana depuis son élection, il a mis en valeur les démarches du Bureau de Suivi qui ont malheureusement heurté à la mauvaise fois de l’équipe de facto au pouvoir qui fait tourner au dilatoire le dialogue relatif à une sortie de crise. L’ancien Sénateur Benoit opte pour la désignation d’un facilitateur en vue de parvenir à une meilleure formule qui rendra possible la reprise des pourparlers entre le groupe Montana/PEN et les membres de l’accord 11 septembre que patronne le premier de fait Ariel Henry. Se réjouissant de son rapport politique avec le Président élu de Montana, il a profité pour expliquer la vision de cet l’accord qui a su trouver en grande partie l’adhésion de la population haïtienne.

Monsieur Benoit est rassurant quant à sa capacité de relever le défi de la bonne gouvernance, sa capacité de colmater notamment l’insécurité et le kidnapping en mettant fin à toute collaboration entre l ‘Etat et les gangs. Il a dénoncé l’insouciance du premier ministre de facto Ariel Henry vis-à-vis des policiers victimes dans l’exercice de leurs fonctions. Il croit, dans un autre registre qu’une sérieuse enquête sur le fonctionnement, le train de vie des policiers est d’importance capitale pour résorber l’insécurité et le kidnapping. La gouvernance de la transition devra, dit-il, envoyer un message clair aux bandits pour leur dissuader dans leurs oeuvres criminelles, argumente l’homme qui aspire à soulager la soulager la population haïtienne de ses divers tourments.

Le Premier ministre élu de Montana a précisé sans langue de bois son option pour une transition de rupture dans un cadre transparent, réitérant entre autres priorités de la transition qu’il entend diriger: la sécurité, la lutte contre la corruption, la conférence nationale souveraine, la justice, les droits humains, l’impunité. Évoquant l’incapacité de l’équipe au pouvoir quant à l’amélioration des conditions de vie du peuple haïtien, il plaide en faveur de l’ouverture des négociations au plus vite avec l’équipe en place en vue d’un consensus qui permettra une renaissance gouvernementale au bénéfice de la collectivité, indiquant que le groupe Montana est prêt. Il exhorte le BSA à ne pas se laisser pris au piège de provocation du pouvoir de facto dans le cadre des négociations.

Sur la question de quintette présidentielle proposée par le protocole Montana/PEN, il se dit personnellement opposé. Tout en espérant que les deux parties pourront revoir cette stratégie, il a expliqué son caractère irréaliste au regard de la culture politique haïtienne.