Ce dimanche, l’Argentine est suspendue entre deux visions politiques radicalement opposées, alors que 35 millions d’électeurs se dirigent vers les urnes pour élire leur nouveau président. Dans une atmosphère d’incertitude palpable, le pays cherche celui qui saura le guider hors de la spirale de l’inflation écrasante (143% sur un an) et de la pauvreté criante (40%).

À droite, se présente Javier Milei, un ultra-libéral d’extrême droite, figure politique novice. À gauche, c’est Sergio Massa, ancien ministre de l’économie péroniste de centre-gauche, dont le bilan suscite des critiques, pour ne pas dire pessimisme.

Le vote a débuté dans le calme à Buenos Aires en début d’après-midi, mais le climat d’incertitude plane sur cette élection cruciale. Les électeurs argentins se préparent à faire un choix déterminant pour l’avenir économique et social de leur pays, alors que les enjeux sont à leur paroxysme.