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En fin, la division assumée, plus d’attaque voilée entre Moïse Jean Charles et le Secteur Démocratique et Populaire

Les causes profondes qui divisent le leader de «Pitit Desalin» Moïse Jean Charles et les autres branches de l’opposition, plus particulièrement le Secteur Démocratique et Populaire attendaient l’occasion pour s’éclater. Les 217ème années de la bataille de vertière ont offert cette occasion. Voleur, vagabond, imbécile, les mots ne manquent pas pour s’en prendre l’un contre l’autre.

Après 217 années de victoire de vertière, on se livre encore à des longues batailles. L’opposition contre l’opposition. Pour quelle issue? Alors qu’au début, le départ de Jovenel Moïse a été au centre des grandes mobilisations. Un constat est certain l’opposition s’entredéchire et vouloir le déboulonnement de l’un ou l’autre, à l’unique profit, inévitablement du régime au pouvoir.

En fait, les déclarations publiques qui découvrent la voile de ce schisme profond sont entendues à l’occasion de la 217ème années de la victoire de la bataille de vertière.

Si l’on croit le leader de «Pitit Desalin», Moïse Jean Charles ses pairs de l’opposition radicale, ont leurs mains trempé à fond dans la coprruption et auxquels il est publiquement divisé, parce-que, dit-il, qu’il veut créer une autre classe politique avec les jeunes (étudiants et professionnels), les ouvriers, les femmes et hommes issues dans les quartiers populeux.

Ainsi, l’ex sénateur et opposant farouche au régime du PHTK, Moïse Jean Charles, se déchaîne contre ses amis,es ou (anciens amis, es) de l’opposition, qu’il traite de vagabond, voleur. Donc, Il leur déclare la guerre. « Je mettrai fin à cette classe politique traditionnelle, corrompue», a t-il lâché lors de sa mobilisation le mercredi 18 novembre 2020, devant l’ambassade américaine, commune Tabarre.

De son côté, le porte voix du Secteur Démocratique et Populaire, Me André Michel dénonce l’attitude de son ancien allié de l’opposition, qui, affirme-t-il, joue le jeux du pouvoir en place. En effet, Moïse Jean Charles serait le doublure du pouvoir de Jovenel Moïse, si l’on bien saisie les allégations de l’avocat André Michel. « La tête de l’opposition et les fesses du pouvoir (Tèt opozisyon bouda pouvwa», tacle-t-il. « Nou vous découvrons, imbécile (nou wè w enbesil)», s’est-il énervé.

Un duel qui sème le désespoir parmi ceux qui veulent voir la fin du règne de Jovenel Moïse le 7 février 2021. Alors que, des leaders proches de l’opposition brisée, tentent de couper l’hémorragie.

Si pour certains politiciens et militants de l’opposition le problème à André Michel et Moïse Jean Charles est personnel, donc, il fallait le régler en privée. De sa part, l’ancien sénateur Antonio  Cheramy, dit Don Kato, espère qu’on jette un peu de l’eau pour adoucir la tension.

Cependant, cette opposition entre l’opposition semble fait la joie des partisans du régime en place, qui silencieusement vacillent et appuyer sur les différentes de prises de parole choquantes de leurs opposants pour continuer leur chemin paisiblement.

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