Ce n’est pas pour la première fois que le pays fait face à une crise de carburant et, à chaque fois qu’elle persiste au sein de la société haïtienne, la situation économique des citoyens se dégrade beaucoup plus.
Depuis plus d’une semaine, le pays fait face à une crise de carburant qui se fait sentir déjà.
Au niveau du transport en commun, les activités se font au ralenti. Des chauffeurs de tap-tap et de bus vivent un calvaire lorsqu’ils veulent fonctionner par le fait que le carburant est sur le point de devenir une denrée rare et les autorités en place ne manifestent aucune volonté pour résoudre ce problème, en témoigne un chauffeur.
D’un autre côté, les passagers commencent à payer le prix, les véhicules assurant le transport en commun commencent à être rare et le prix du transport s’augmente.
Les stations de service sont fermées en grande majorité, d’une part, une situation qui met les citoyens dans des disputes quand ils veulent s’approvisionner de carburant et d’autre part, les automobilistes commencent à acheter le carburant à un prix exhorbitant sur le marché noir, un produit qu’ils n’ont pas assurance de sa qualité.
À Delmas, les passagers se disputent avec les chauffeurs de tap-tap, par le fait que le prix du transport en commun passe de 25 à 50 gourdes sans l’autorisation du gouvernement en place.
Face à cette situation, les citoyens lancent un crie d’alarme au Premier ministre actuel, le docteur Ariel Henry afin qu’il puisse trouver une solution.
Le propriétaire d’un restaurant se situant sur l’autoroute de Delmas a fait savoir qu’il est prêt à fermer son entreprise si toutefois la crise persite jusqu’au deuxième semaine du mois de Mai.
En présence d’une telle situation, sommes-nous sur le point de vivre une crise de carburant comme cela a été en juin 2021?
C’est la grande question qui se pose et, aucun acteur de la classe politique ne tente de réfléchir sur une situation très préoccupante mais, ils préfèrent de poursuivre une lutte stérile pour le pouvoir avec des accords qui accouchent des désaccords.
Breff, c’est la situation actuelle ne notre cher Haiti.
Malgré l’annonce faite par les autorités, plus précisément le responsable du Bureau de Monétisation des Programmes d’Aide au Développement (BMPAD), M. Ignace Saint-Fleur faisant savoir que le pays ne fait face à une pénurie de carburant, jusqu’ici, la situation contraire est remarquée et déjà, la situation est sur le point d’être sombre dans les jours à venir si rien n’est fait en vue d’apporter une solution.
Partager :
Related Posts
