Dark

Auto

Light

Dark

Auto

Light

Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine affirme que la Russie « répliquera » si Londres fournit à Kiev des munitions avec de l’uranium appauvri

Le président russe répond à la vice-ministre britannique de la Défense Annabel Goldie qui a dit que le Royaume-Uni comptait fournir à l’Ukraine des obus « contenant de l’uranium appauvri ».

Le président russe Vladimir Poutine a menacé mardi de « répliquer » si Londres fournit à l’Ukraine des munitions contenant de l’uranium appauvri, en réaction à des déclarations en ce sens d’une responsable britannique.

« Aujourd’hui, on a appris que le Royaume-Uni (…) avait annoncé non seulement la livraison de chars à l’Ukraine mais également d’obus contenant de l’uranium appauvri (…) Si cela se produit, la Russie sera contrainte de répliquer », a déclaré Vladimir Poutine.

« Nous allons voir ce qu’ils comptent utiliser »

« Il semble que l’Occident ait vraiment décidé de combattre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien, non pas en paroles mais en actes », a poursuivi le président russe. « L’Occident collectif commence à utiliser des armes à composante nucléaire », a-t-il ajouté.

Pour le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, « la Russie a de quoi répondre ». « Nous allons voir ce qu’ils comptent utiliser », a-t-il averti. « Un pas de plus a été franchi » dans l’escalade, a-t-il ajouté

Une réponse à la vice-ministre britannique de la Défense

La vice-ministre britannique de la Défense Annabel Goldie a dit, en réponse à une question écrite posée par une parlementaire britannique, que le Royaume-Uni comptait fournir à l’Ukraine des obus « contenant de l’uranium appauvri ».

« Ces munitions sont très efficaces pour détruire les chars et les véhicules blindés modernes », a-t-elle souligné dans sa réponse écrite, expliquant que ces obus étaient destinés à être utilisés avec les chars Challenger que compte également livrer Londres. Les obus à uranium appauvri sont des munitions destinées à percer les blindages, dont l’utilisation est critiquée pour les risques qu’ils comporteraient pour la santé des militaires les utilisant et des populations vivant dans les zones visées.

Les munitions à l’uranium appauvri avaient été citées comme l’une des causes possibles du « syndrome du Golfe », les problèmes de santé des anciens combattants de la guerre du Golfe en 1991, mais cela n’a pas été scientifiquement prouvé.