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Haïti/Gangstérisation: Jovenel Moïse avoue l’échec de la CNDDR

Le président de la République, Jovenel Moïse a publiquement avoué ce Dimanche 20 Juin, l’échec de la Commission Nationale de Désarmement, Démantèlement et de Réinsertion(CNDDR) face à la gangstérisation générale du pays.

Les prises d’otages du pays par des gangs armés seraient l’inconséquence de l’inéfficacité de toutes les institutions étatiques, particulièrement la CNDDR. C’est ce qu’a fait comprendre le Chef d’État Haïtien ce Dimanche.

Le président Jovenel Moïse a admis que le CNDDR, l’institution chargée de négocier avec les bandits ne donne pas les résultats escomptés vu la multiplicité des groupes de gangs, qui font la loi ces derniers temps dans le pays.

Les gangs occupent à volonté les zones qu’ils désirent, tuent les civils et défient les forces  de l’ordre sans trop d’embarras. Ils sont en effet, maîtres et seigneurs de beaucoup territoire sans la moindre contrôle de l’autorité étatique. C’est ce qui expliquerait la faillite la Commission Nationale de désarmement …

Les constats ont montré que pendant la réactivation en 2017, de la Commission Nationale deDésarmement ment, Démantèlement et de Réinsertion, les bandits sont devenus plus puissant au point qu’ils se sont fédérés. Ce, sous les regards passifs ou complices de la Commission sur-mentionnée, dont la mission principale a été de les désarmer ou de les démanteler par voie de négociation.

Pourtant la CNDDR, a par ailleurs, par la voix de M Jean Rebel Dorcénat fait la promotion d’environ onze familles, sans jamais les dénoncer ou oser à citer leurs noms, qui soient les responsables de la gangstérisation du pays en distribuant à des intérêts personnels des armes et munitions aux jeunes des quartiers populeux.

De ce fait, le Chef de l’État ne fait qu’affirmer l’inutilité de la CNDDR, qui aurait même participé, à en croire certains commentaires des politiciens, à la création de cette puissante association des gangs dénommée G9 Anfanmi et alliés, dirigée par l’ancien policier UDMO Jimmy Chérisier, allias BARBECUE.

Le président a en fait constate l’échec de la CNDDR, malgré tout, il continue a fait campagne pour les prochaines élections dans le pays. La population lui-même vit seule le calvaire des balles de bandits. Haïti est devenu le pays de sauve qui peut.

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