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Insécurité : 389 enlèvements recensés pour le premier trimestre de 2023, selon un rapport du CARDH

Le Centre d’Analyse et de Recherche en Droits de l’Homme (CARDH) a publié un rapport sombre sur l’insécurité en Haiti. Dans ce rapport, 389 enlèvements ont été enregistrés pour le premier trimestre de 2023, une augmentation de plus de 173% par rapport à celui de 2021.

Trois-cent-quatre-vingt-neuf (389) enlèvements ont été recensés pour le premier trimestre de 2023, soit une augmentation d’un peu plus de 173% par rapport à celui de 2021 et de 72 % par rapport à celui de 2022 au cours desquels 142 et 225 enlèvements ont été respectivement recensés. Vingt-neuf (29) ressortissants étrangers de trois pays ont été enlevés durant le premier trimestre de 2023 contre 40 pour celui de 2022, une diminution de 27%.

Plus loin, le CARDH explique que diverses raisons peuvent expliquer cette augmentation, comparée à la baisse observée pour le denier trimestre de 2022 dont le besoin de compenser une perte financière en raison des sanctions ; le contexte électoral ; le fait que de nouvelles zones intègrent le « marché » et des alliances entre des groupes de gangs sont créées.

« Face à l’incapacité d’une police sous-équipée à protéger les vies et les biens et la posture de la coopération internationale qui s’enlise dans la rhétorique réunions, promesses… la population commence à s’organiser pour se protéger contre la cruauté des gangs. Des bandits sont exécutés, en représailles des citoyens sont aussi exécutés » a précisé le CARDH dans son rapport.

Par ailleurs, le CARDH souligne que la coopération internationale devrait sortir de son chapitre promesses, réunions, envoies de missions en Haïti et le gouvernement doit assumer ses responsabilités en faisant des changements dans l’administration publique, en initiant le processus de vetting de la police, et la population doit être mobilisée de manière responsable dans cette quête de sécurité.

En conclusion, le CARDH informe qu’il faut une véritable force sociale capable de construire un discours équilibré, non politique, afin d’aider l’international à sortir du son prisme promesses, conférence, sinon les gangs contrôleront toute la capitale avec toutes les conséquences que cela implique. Ce qui pourrait donner lieu à une guerre civile sous le regard d’une « élite » politique, économique et intellectuelle entièrement irresponsable et une coopération internationale passive.