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Jean Ackluche Louis Jeune: »La crise haïtienne actuelle porte l’empreinte de la communauté internationale »

La crise multiforme s’envenime ces derniers jours. Jusqu’à date, les acteurs sont dans l’incapacité de trouver une solution. Certes la crise est haïtienne mais elle porte l’empreinte de la communauté internationale qui vise à exterminer les familles haïtiennes explique l’ancien député de Dame-Marie, Jean Ackluche Louis Jeune lors d’une entrevue accordée à la Radio Uni FM.

« Les membres de la communauté internationale en Haïti imposent des dirigeants comme bon leur semble à la tête du pays et ce sont ces mêmes dirigeants qui entraînent Haïti dans le marasme actuel  » affirme Ackluche Louis Jeune.

Plus loin, l’ancien parlementaire minimise la dernière sortie de Brian Nichols qui demande un consensus beaucoup plus large entre les acteurs haïtiens.

« S’il est vrai qu’Haïti a besoin de l’accompagnement de la communauté pour l’aider à sortir de l’impasse actuelle, elle n’a cependant pas besoin d’acteurs de cette communauté internationale animés de désirs d’imposer ce qu’ils veulent pour le peuple haïtien » nuance l’ancien élu de l’OPL.

En ce sens, il invite les acteurs de tous les secteurs de la vie nationale à se concerter en vue de trouver une solution à la crise actuelle que connaît Haïti.

En route vers l’inexistence des institutions publiques

Dans ce contexte de crise politique aigue, Haïti se trouvera au deuxième lundi de janvier 2023 sans élus légitimes, vu que le mandat des dix (10) sénateurs ayant constitué le tiers du sénat restant arrive à terme. Réagissant sur l’avenir politique du pays au-delà de cette date Jean Ackluche Louis Jeune se désole que : « les institutions publiques haïtiennes seront inexistantes à partir du deuxième lundi de janvier de cette année et le Premier Ministre de facto Ariel Henry sera le seul à décider au nom de l’Etat »

En guise d’alternative, l’ex parlementaire invite la population haïtienne à faire un mouvement « pote boure » au lieu d’organiser des mouvements de manifestations qui ne vont en rien inquiéter le Premier Ministre Ariel Henry. Sans quoi, le pays risque le pire car le chef du gouvernement fera ce qu’il veut et partira à l’heure voulue, conclut l’ancien député.

Il faut souligner qu’au regard de l’accord du 21 décembre 2022 signé par le Premier ministre Ariel Henry et des acteurs haïtiens, le gouvernement compte organiser des élections en Haïti durant l’année 2023 et le docteur Ariel Henry fera la passation à un président élu le 7 février 2024.