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Jean-Robert, Jérôme des noms qui font la une au sein de la société haïtienne

Depuis plusieurs mois, une pratique a intégré la société haïtienne, des jeunes ne cessent de donner des noms comme « Jean-Robert et Jérôme » à des autres autres jeunes garçons.

Pour mieux comprendre cette pratique, nous avons questionné un jeune garçon à Pétion-Ville qui a fait savoir que ces noms sont attribués à des garçons qui sont en relation amoureuse mais ils n’arrivent pas à comprendre les astuces de la fille.

« Imagines-toi qu’un homme est amoureux d’une femme mais la femme de son côté a un autre homme qu’il aime et elle profite de l’argent du premier homme pour occuper l’autre. Dans ce cas, l’homme est appelé Jean-Robert ou Jérôme et parfois même si quelqu’un vient dire à l’homme que sa femme pose cet acte, il ne va pas croire au contraire, il considera la personne qui vient lui donner cette nouvelle comme un ennemi. » a déclaré le jeune garçon de 24 ans.

Jean-Charles Steeven, un étudiant en sociologie à la Faculté d’Ethnologie de son côté a fait savoir que cette pratique demande une étude beaucoup plus profonde en vue de savoir la source parce que selon lui, beaucoup de jeunes ne font que repeter sans savoir exactement.

Pierre Sainfort Mydyl, un autre en sociologie dans la même Faculté avoue que cette pratique lui fait rire surtout la façon dont on l’utilise.

« Parfois des hommes sont considérés comme Jean-Robert et Jérôme dès la naissance parce que dès fois ils trouvent la fille la main dans le sac mais ils restent comme quoi il n’existe d’autres femmes. Dans ce cas, ces hommes sont considérés comme des « Jean-Robert et Jérôme nés » » précise Pierre Sainfort Mydyl.

Allain Jérôme, un jeune qui fonctionne au Champ-de-Mars a fait savoir qu’il est étonné par le fait que son nom est attribué à des hommes qui sont entrain d’être victimes au sein des relations amoureuse.

Selon lui, cette pratique est similaire à celle de « kwense moun met moun » mais à la seule différence, quand un homme est considéré comme Jean-Robert ou Jérôme, c’est lui qui est la victime.

Ce n’est pas la première fois que des pratiques de ce genre intègrent la société haïtienne. À travers les médias qui diffusent les musiques qui font la promotion pour ces pratiques, la majorité des jeunes se trouvent dans la position d’intérioriser la pratique sans rendre compte.