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La CNOHA demande le départ de Jovenel Moïse pas comme président élu, mais comme inculpé

La Centrale Nationale des Ouvriers Haïtiens(CNOHA) demande le départ de Jovenel Moïse, pas comme président élu, mais comme inculpé. Le syndicat dénonce un président au service de l’impérialisme, qui mène une politique contre les ouvriers.

 

Dans une note de presse datée du 25 janvier, la CNOHA estime que « avec la commission spéciale que Jovenel Moïse à créée, il entend mettre sur place une nouvelle constitution favorable à l’impérialisme dictée par celui-ci qui veut à tout prix changer la constitution actuelle avec des lois en sa faveur pour poursuivre, voire renforcer, le pillage des ressources du pays. »

 

« Il faut que cela change’, martèle le syndicat. C’est tout un système qu’il faut combattre à tous les niveaux, en commençant par Jovenel Moïse pour aboutir à l’impérialisme. La crise c’est la politique impérialiste faite de guerre, de massacres, de répression, d’exclusion, de salaires, de misère, l’exploitation de la classe ouvrière haïtienne. »

Pour la CNOHA, il s’agit d’éliminer les obstacles à l’organisation des élections en faveur du président Jovenel Moïse pour rester au pouvoir jusqu’en février 2022, alors que tous les secteurs de la vie nationale et l’opposition politique soutiennent la fin de son mandat au 7 février 2021 selon la constitution haïtienne en son article 134-2.

 

« Le mandat de Jovenel Moïse pour nous opposants, victimes, la masse exploitée nous connaissons bien ce mandat prend fin le 7 février 2021. Les ouvriers et ouvrières et les membres des syndicats disent la même chose », souligne-t-elle.

 

Selon la CNOHA, Jovenel Moïse n’a jamais eu de mandat car il est élu dans une élection truquée organisée par l’impérialisme américain. « C’est sur cette base que nous participons et appelons les masses aux manifestations[…] nous demandons donc son départ, pas comme président élu, mais comme inculpé, au service de l’impérialisme, qui mène une politique contre les ouvriers, les paysans, les étudiants et les masses populaires », poursuit-elle.

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