S’exprimant samedi 28 septembre 2024 à la tribune de l’ONU, le chef du gouvernement de la transition guinéenne a assuré que la Guinée est disposée à fournir environ 600 policiers et gendarmes pour la stabilisation d’Haïti.

“Nous avons participé activement aux efforts de maintien de la paix sous l’égide des Nations Unies, et nous continuerons à le faire, convaincu que la paix est la condition première de la justice et du développement. D’où notre prédisposition à fournir près de 600 policiers et gendarmes pour la stabilisation d’Haïti la martyre”, a assuré Bah Oury.

Au moins 3 661 personnes ont été tuées depuis janvier en Haïti, ravagé par la violence des gangs, a alerté l’Organisation des Nations unies (ONU), vendredi 27 septembre, évoquant le manque d’équipements et de personnel de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS).

L’ONU doit se prononcer lundi sur un renouvellement du mandat de la Mission menée par le Kenya pour aider la police haïtienne dépassée par la violence des gangs. Le Conseil de sécurité de l’ONU avait donné en octobre 2023 son feu vert à l’envoi de la MMAS dont les effectifs devraient atteindre 2500 d’ici à janvier.

Le Kenya a commencé à déployer ses premiers contingents en juin. Aux 400 Kényans s’ajoutent une vingtaine d’hommes venus de Jamaïque et du Belize.

L’opérationnalisation se heurte cependant à un manque de contributions financières étrangères et d’équipement. Dans ce contexte, les autorités de transition haïtiennes et les Etats-Unis envisagent une transformation de la MMAS en une véritable mission de maintien de la paix (OMP) onusienne.