L’accélération de l’insécurité, un calvaire pour la société haïtienne
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Haïti, première République noire indépendante appelée autrefois l’Archipel des Antilles est maintenant au rang des pays les plus pauvres du monde et le plus pauvre de l’Amérique d’où elle est maintenant perçue comme un pays d’exception. Un pays où l’insécurité bas son plein, les bandits imposent leurs lois aux yeux des autorités, ils tuent, ils séquestrent, ils pillent sans épargné personne.
L’insécurité comme phénomène social a pris plusieurs dimensions depuis quelques temps au sein de la société haïtienne, d’où on peut citer, entre autres, insécurité sociale, alimentaire, économique, politique, juridique, etc.
Un phénomène qui monte en puissance aux yeux des autorités où les bandits circulent à l’œil nu en apportant l’insécurité au Salon des prétendus responsables de l’État d’où l’assassinat de l’ex-président Jovenel Moïse en sa résidence privée est un exemple typique.
Ce phénomène, il n’est pas causé seulement par la montée de l’exode rural et de la ghettoïsation de certains quartiers, mais il bas son plein dans la société haïtienne à cause de l’irresponsabilité des responsables de nos gouvernements.
Le phénomène d’insécurité n’est pas actuellement apparu au sein de la société haïtienne, considéré comme le résultat d’un tout complexe, il se dessine en Haïti clairement depuis le militantisme populaire étatisé (apparition des «chimè») jusqu’à la «phtkisation» du pouvoir, qui est sa forme la plus radicale et qui nous a donné ce phénomène où des hommes ont pénétré la résidence privée hautement sécurisée du président Jovenel Moïse et ils l’on lâchement assassiné, ce qui veut dire beaucoup aux yeux du monde.
À qui profite cette «gangstérisation»?
Devenue malheureusement la norme sociale actuellement, la ganstérisation est sur le point de détruire les jeunes des quartiers pauvres, victimes de ce système de Léviathan mise en place par les élites économiques et politiques du pays. En ce sens, on ne cite pas les élites sociale, académique et morale parce qu’elles nagent dans une forme d’insécurité intellectuelle en essayant fort souvent d’appréhender le réel pour ce qu’il n’est pas, un savoir pour ce qu’il n’est pas, une morale pour ce qu’elle n’est pas. Mais ils ne sont pas innocents pour autant !
Face à cette situation, une chose est sûre, c’est que le peuple est le grand perdant. Sur ce point, l’international communautaire a son rôle dans cette déchéance et instabilité chromosomique du pays en essayant maintes fois d’imposer leur logique et leurs pionts.
Malgré la montée en puissance de ce phénomène, une chose est sûre qu’il y aura un réveil de cette population martyrisée et exploitée. Une génération consciente un jour, mettra de côté les voyous, les traîtres, les invertébrés et, à la guerre comme à la guerre, elle combattra envers et contre quiconque qui empêche ou empêchera à cette grande nation d’assumer sa destinée.