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L’Association des Industries d’Haïti invite le gouvernement à rétablir l’ordre et la paix dans le pays

L’Association des Industries d’Haïti (ADIH) invite le gouvernement à rétablir l’ordre et la paix dans le pays livré aux mains de gangs armés depuis trop longtemps déjà.

Dans une note de presse publiée ce vendredi 17 juin 2022, l’ADIH exhorte encore une fois le gouvernement à prendre ses responsabilités face à la dégradation des conditions de vie de la population abandonnée à elle-même. Elle invite les autorités concernées à rétablir, incessamment, l’ordre et la paix dans le pays livré aux mains de gangs armés.

« Le Gouvernement de la République d’Haïti assiste impuissant au délabrement de toutes les instances publiques. Tout est hors de contrôle ! L’ADIH, est plus qu’inquiète et exaspérée par l’allure que prend la crise sociopolitique et économique. L’insécurité perdure et atteint des proportions auxquelles nul ne s’attendait. Le pays est au fond du gouffre », déplore l’ADIH.

Selon l’association, criminalité, manque de dialogue, perte de contrôle progressive de certaines zones géographiques du pays, sont autant de facteurs qui plongent la nation dans ce chaos sans précédent que nous connaissons actuellement. « Le pays entier est victime des actes de kidnapping qui doivent cesser ! La population a besoin de vaquer en toute quiétude à ses occupations ».

Il faut que le gouvernement, exhorte l’ADIH, prenne les dispositions adéquates pour combattre l’insécurité, rétablir la confiance au sein de la population, mais aussi permettre aux entreprises, pourvoyeuses d’emplois, d’assurer la continuité de leurs opérations.

« Bon nombre des compagnies s’apprêtent à interrompre leurs activités de manière définitive, en raison de l’insécurité qui s’est fermement installée. A tout cela s’ajoute, la Douane qui est dysfonctionnelle, menant à des raretés de produits de première nécessité, occasionnant également des pertes graves liées à l’impossibilité d’exporter la production nationale ; la pénurie constante de carburant ; les actes de kidnapping, les vols journaliers des gangs », conclut la note.