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La crise de carburant persiste, la guerre des gangs s’amplifie

Depuis plusieurs semaines, le pays fait face à une crise de carburant. Jusqu’à date, personne ne sait où est la source de ce problème et, les autorités concernées ne cessent de rassurer la population haïtienne, qu’il n’y a pas de crise de carburant.

Dans plusieurs communes, les stations de service ne fonctionnent pas et les pompistes font croire qu’il n’y a pas de carburant pour donner aux automobilistes et autres utilisateurs.

La crise de carburant est artificielle

Face à cette rareté de carburant qui se fait sentir, une situation qui pertube la vie économique des citoyens, des acteurs politiques ne cachent pas les mots pour faire savoir que la crise de carburant est artificielle.

La Commission de mobilisation de Montana/PEN, la structure « Debloke Ayiti » sont des structures qui ont fait savoir lors d’une conférence de presse ce mardi 26 avril 2022 que c’est le gouvernement en place qui a créé la crise en vue d’augmenter le prix du carburant sur le marché national.

Par contre, les responsables du gouvernement en place , plus précisément le ministre du commerce, Ricardin Saint-Jean tient à rassurer la population que le prix du carburant ne sera pas augmenté sur le marché.

L’amplification de l’insécurité

Malgré la crise de carburant qui panique les citoyens, le phénomène d’insécurité s’installe une fois de plus au sein de la société haïtienne. Les armes et munitions ne sont jamais rare.

Depuis le commencement de cette semaine, les gangs du groupe « 400 Mawozo » attaquent les membres de « Chen mechan », un autre groupe de gang qui panique les citoyens en Plaine.

Face à cette situation insécuritaire, où des citoyens sont passés de vie à trépas sous les balles des assassins, beaucoup de citoyens se refugent sur la place « Hugo Chavez » à Clercine, un endroit qui n’exprime pas que les citoyens sont en sécurité.

Au cours des affrontements armés entre les deux gangs rivaux, un constat est fait, c’est que les bandits n’ont jamais une rareté d’armes et de munitions.

La source d’armes et de munitions est-elle plus puissante que la source qui facilite la rentrée de carburant dans le pays? Est-elle plus importante par le fait que les responsables du gouvernement en place ne font que de garder le silence? Ce sont les grandes questions qui se posent.

Face au silence du gouvernement en place, plusieurs structures tirent la sonnette d’alarme, tel est le cas de l’Office de la Protéction du Citoyen (OPC) qui condamne le silence des autorités de l’État face à la guerre des gangs, dans la Plaine du Cul de Sac.

À rappeler que selon le dernier bilan communiqué par la Protection Civile, 20 morts ont été recensés suite à la guerre des gangs, une guerre qui continue jusqu’à date.