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Le chef du Parquet de Port-au-Prince demande à la DCPJ d’arrêter les sécurités de Fritz A. Jean

Le Commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jacques Lafontant a demandé au responsable de la Direction Centrale de la Police Judiciaire(DCPJ) d’arrêter les sécurités de Fritz Alphonse Jean pour détention d’armes de guerre lors de sa déposition des pièces le lundi 17 janvier.

L’économiste Fritz Alphonse Jean, désigné président provisoire d’Haïti par le sommet et l’unité en Louisiane fait face à son premier scandale. En effet, on reproche à ce dernier de s’être fait accompagner des hommes lourdement armés lors de son dépôt de candidature au Bureau de Suivi de l’Accord du 30 août aux élections qui seront organisées par le Conseil National de la Transition par le comité de l’accord Montana.

« Au cours de son dépôt, des hommes armés de gros calibre accompagnaient l’économiste, ce qui a provoqué des critiques, et a poussé le chef du Parquet de Port-au-Prince de rechercher activement et d’arrêter tous les individus qui l’accompagnaient », précise une note du Parquet expliquant les motifs de cette décision.

Réagissant à cette décision, l’ancien gouverneur de la Banque Centrale dans un tweet publié dans la nuit du lundi 17 janvier, a assuré qu’il n’y avait rien d’illégal dans la présence de ces hommes armés. Selon M. Fritz, sa sécurité était assuré essentiellement par des agents de la Police Nationale qui oeuvraient à visage découverte. « Certains étaient en uniforme, d’autres en civil », a indiqué Fritz Jean, ajoutant qu’ils faisaient leur travail.