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Les bandits opèrent, le gouvernement fait le dos rond

Il n’est un secret pour personne, depuis plusieurs mois, des individus armés membres des groupes de gangs opèrent comme ils veulent dans le pays plus précisément dans la capitale, à Port-au-Prince.

Ils séquestrent, ils tuent aux yeux de tous et aucune réaction du côté des responsables de l’Etat en vue de mettre un terme à ce fléau qui ronge la population haïtienne.

Des véhicules sans plaques d’immatriculation, avec plaques d’immatriculation de Service de l’État, des équipements de la Police Nationale d’Haiti, ce sont les moyens dont disposent les bandits en vue de circuler dans la ville en vue de kidnapper des citoyens-nes.

Le gouvernement en place dirigé par le Premier ministre, Dr Ariel Henry garde le calme jusqu’à présent face à cette situation qui suscite des citoyens à éxiger le départ de ce dernier.

Au Bicentenaire, la Primature est quassiment abandonnée en raison de l’insécurité qui ronge cette zone. Ce qui explique que les autorités de l’État qui ont la mission d’assurer la sécurité de la population se cache pour ne pas être victimes et elles abandonnent la population vulnérable.

Face aux moyens dont disposent les bandits en vue de faire des actes de kidnapping plus précisément des équipements de la PNH, les responsables de l’institution policière ont pris la décision d’interdir à ce que les policiers portent des cagoules à travers les rues.

Suite à cette décision, une division est remarquée au sein de la PNH où des membres du groupe syndicale SPNH ont félicité la décision des responsables de la police parce que les bandits qui opèrent avec des uniformes de la PNH ont toujours des cagoules.

Par contre, la Synapoha, un autre groupe syndicale au sein de la PNH estime que  le temps n’est pas propice à l’interdiction de la cagoule, arguant que c’est l’ultime protection des policiers contre les bandits.
Il s’agit dans ce cas d’éviter des représailles après une arestation.

Des policiers qui fonctionnent à travers les rues partagent le même avis que la Synapoha et font savoir qu’ils sont sous pression régulièrement et les cagoules leur permettent de se protéger contre les autorités politiques.

Suite à cette division, les responsables de l’institution policière ne pipent aucun mot en vue de résoudre ce problème qui risque d’aggraver la situation et risque de donner naissance à un mouvement au sein de la police comme cela a été avec le groupe « Fantôme 509 ».

Malgré la gravité de l’insécurité, le gouvernement en place dirigé par Ariel Henry s’est rendu par le biais d’une délégation au Bélize pour participer à la 33e réunion intersessionnelle des chefs de Gouvernement de la Caricom sans rien faire en vue de mettre un terme à la montée gradissante de l’insécurité dans le pays.

De retour dans le pays, le Premier ministre Ariel Henry a fait savoir que la résolution de l’insécurité a été au cœur des débats et par la suite, des actes de kidnapping se répètent au sein de la capitale.

Malgré la répétition des actes de kidnapping, le gouvernement en place ne pipe aucun mot et n’ose même pas de prendre des dispositions de sécurité dans le pays.

Il est dûment constaté que le gouvernement en place est incapable de résoudre la crise multiforme qui ronge la société haïtienne et malgré tout, les responsables font les dos rond, plus précisément le Premier ministre Ariel Henry.

Est-ce parce qu’il a été définitivement choisi par la communauté internationale?