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9 September 2024
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Les secrétaires départementaux du parti EDE exigent le retrait de Smith Augustin du CPT

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  • juillet 26, 2024
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Les secrétaires départementaux du parti EDE exigent le retrait de Smith Augustin du CPT
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Suite aux allégations de corruption qui planent sur le conseiller présidentiel Smith Augustin, des secrétaires départementaux du parti politique les Engagés de Développement (EDE) exigent son retrait du Conseil Présidentiel de Transition (CPT).

Les dirigeants départementaux du parti politique EDE dirigé par l’ancien Premier ministre Claude Joseph sont dissociés de leurs représentants au Conseil présidentiel de transition. En effet, suite aux allégations de corruption contre M. Smith, les secrétaires départementaux, dans une correspondance adressée à la secrétaire générale de ce parti, Mme Sterline Civil, exigent son retrait et son remplacement immédiat au sein du Conseil.

« Pour éviter toute entrave à l’enquête déjà initiée par l’ULCC et la justice, pour restaurer un climat de confiance susceptible de faciliter la réussite de la période intérimaire, nous exigeons illico le retrait de M. Smith Augustin et son remplacement immédiat suivant les dispositions de l’Accord du 3 avril 2024″, lit-on dans la correspondance.

Bien que les secrétaires départementaux aient demandé à Smith Augustin de se retirer du Conseil présidentiel, dans un entretien accordé au journal Gazette Haïti, il a affirmé qu’il n’avait pas l’intention de démissionner et qu’il resterait pour défendre son honneur. Par ailleurs, il a annoncé qu’il va sommer le président de la BNC, Raoul Pierre-Louis, pour qu’il fournisse des preuves.

L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a reçu officiellement une dénonciation de corruption visant trois membres du Conseil présidentiel, Emmanuel Vertilaire, Smith Augustin et Louis Gérald Gilles. Ces derniers auraient réclamé 100 millions de gourdes au président du conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC), Raoul Pierre-Louis pour le maintenir à son poste. Une enquête est en cours à l’ULCC, et le président du conseil d’administration du BNC est invité à répondre aux questions des enquêteurs mardi prochain, selon une correspondance dont notre rédaction a obtenu une copie.

Dans une correspondance adressée le 24 juillet 2024 au Premier ministre Garry Conille, M. Pierre-Louis accuse ces conseillers qui cherchent à le corrompre. Il demande au chef du gouvernement d’intervenir rapidement afin de renforcer sa sécurité car il est devenu une “cible de ces individus” et est exposé “à des menaces d’attaques potentielles”.