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L’heure est à l’action!

Depuis plusieurs années, Haiti est considéré un enfer pour les citoyens qui y résident. Une crise multiforme ronge la société et elle perdure en raison de la mauvaise gouvernance de nos dirigeants qui ne veulent assumer leurs responsabilités.

Presque partout dans le pays, des groupes de gangs se multiplient, ils térrorisent la population civile et le pire, ils arrivent à limiter le déplacement des autorités en place.

Plus près de nous, le 12 janvier 2023, le Premier ministre de facto Ariel Henry ne pouvait pas se rendre à « Titanyen » en vue de rendre un hommage aux victimes du séisme du 12 janvier 2010 en raison des groupes de gangs qui s’imposent sur la route nationale numéro 1. De ce fait, le docteur Ariel Henry était dans l’obligation d’organiser une cérémonie près le Palais national qui est déjà en mauvais état depuis le passage du séisme dévastateur du 12 janvier malgré le passage de trois (3) présidents après ce catastrophe naturelle.

Malgré l’accélération de la crise dans le pays, nos acteurs de la classe politique et de société civile haïtienne affichent un seul comportement:  » parler sans arrêt dans les médias sans poser une action visant à résoudre la crise ».

Au contraire, ils prennent le plaisir d’organiser des mouvements à travers les rues, des mouvements qui auront des impacts négatifs sur l’économie haïtienne.

Face à tout cela, il est extrêmement claire que la population haïtienne est fatiguée avec cette situation. La preuve est est là avec le programme d’aide humanitaire du gouvernement américain, des citoyens-nes se sont massés devant la Direction de l’Immigration et de l’Emigration, également devant la Direction Générale des Impots. Tout cela c’est dans le but de faire son passeport en vue d’appliquer pour cette programme qui offre la possibilité de laisser le pays pendant deux ans.

Devant la DIE à Lalue, une ligne est formée depuis à 4h du matin et la majorité des personnes qui sont présentes sont des jeunes. Beaucoup d’entre-eux s’expriment en faisant savoir qu’ils veulent laisser le pays à tout prix parce qu’il n’y a pas d’avenir pour eux.

Malgré cette volonté manifesté chez les citoyens qui exprime la façon dont la population haïtienne n’espère grande chose de la part de nos dirigeants, le gouvernement en place dirigé par le docteur Ariel Henry s’inscrit dans une démarche en faisant savoir que des acteurs haïtiens ont signé un accord connu sous le nom de « consensus national pour une transition inclusive et des éléctions transparentes ».
Après la publication de cet accord dans le journal officiel « Le Moniteur », des structures qui sont présentes comme signataires ont fait savoir qu’elles n’ont rien à voir avec cet accord, ce qui veut dire qu’elles n’ont jamais donné une mission à personne en vue de parapher cet accord.

Après tout cela, plus rien ne bouge. Des acteurs dénoncent le comportement du gouvernement de facto du docteur Ariel Henry mais ils ne posent aucun acte et le Premier ministre Ariel Henry circule sur le champ libre surtout avec la fin du mandat des dix Sénateurs restants.

Si la crise perdure dans le pays et le gouvernement haïtien ne manifeste aucune volonté pour apporter une solution à cette crise, il est important de souligner que l’heure est à l’action puisque la population haïtienne à l’envie de vivre tranquillement dans le pays mais hélas, nos dirigeants, nos acteurs de la classe politique, de la société civile, du secteur privé pensent le contraire.