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Réclamé par les États-Unis, l’ancien président hondurien se rend à la police

Après une demande d’extradition des États-Unis, où il est accusé de trafic de drogue, l’ex-président du Honduras Juan Orlando Hernandez s’est rendu mardi à la police de son pays et s’est dit prêt à coopérer avec la justice.

L’ancien président du Honduras Juan Orlando Hernandez (2014-2022), visé par un mandat d’arrêt après une demande d’extradition des États-Unis où il est accusé de trafic de drogue, s’est rendu mardi 15 février à la police à Tegucigalpa.

Vêtu de bleu, l’ancien chef de l’État est sorti de sa résidence, située dans la capitale hondurienne. Il a été immédiatement équipé d’un gilet pare-balles et enchaîné aux poignets et chevilles par la police pour être conduit devant un juge.

Son domicile était cerné par environ 600 policiers depuis lundi soir, lorsque la demande d’extradition de Washington a été transmise à la justice hondurienne. Peu avant, un juge de la Cour suprême du Honduras avait émis un mandat d’arrêt contre l’ex-chef de l’État.

 »Je suis prêt et disposé à collaborer et à me rendre volontairement » pour rencontrer » le juge qui sera nommé par l’honorable Cour Suprême afin que je puisse faire face à cette situation et me défendre », avait indiqué dans la matinée l’ancien président dans un message audio.

Juan Orlando Hernandez, 53 ans, désigné habituellement par ses initiales JOH, a quitté le pouvoir à l’issue de deux mandats à la tête du Honduras depuis 2014. Il a été remplacé le 27 janvier à la présidence par sa rivale de gauche, Xiomara Castro.

Son frère cadet et ancien député, Antonio « Tony » Hernandez, a été condamné en mars 2021 aux États-Unis à la prison à vie pour trafic de drogue. Les procureurs de New York soupçonnent JOH d’être son complice.

 

Avec AFP