L’ ex-mairesse de la cité du drapeau incarne une forme rare de leadership politique. Ce leadership s’ est illustré avec dextérité, notamment, dans les sphères de décision.
Elle fut la voix qu’ écoutait le feu président René Préval quand il devait prendre certaines décisions politiques. Le feu président Jovenel Moïse éprouvait un sentiment oxymorique à son égard, c’est-à- dire, un mélange de détestation et d’ admiration. Le président Jovenel Moïse disait à ses collaborateurs qu’ il suffisait d’ avoir Mme SainVil Petit-Frère pour réussir de grands projets. Ce profond sentiment de respect s’ est estompé le 18 mai 2019 après qu’elle avait prononcé l’historique discours de l’ Arcahaie.
Ceci dit, il est donc normal que des détracteurs, redoutant son intelligence politique, s’ acharnent à la dénigrer. Ils ont peur de sa présence auprès du PM Ariel Henry. Certains s’obstinent à croire qu’elle dominent la Primature, qu’elle influe sur les décisions. Cette peur irrationnelle pousse plus d’un à s’ adonner à une inefficace campagne de mensonges, de dénigrement, de diffamation sur sa personne.
Dans certains milieux politiques, on la qualifie de femme redoutable. Je crois, pour ma part, qu’elle est surdouée en politique. Elle est comparable à ces grandes personnalités politiques féminines : Margareth Thatcher par son caractère ; Angela Merkel par son sens du devoir et des résultats ; Cléopâtre par ses techniques et astuces politiques.
Il est donc évident que Rosemila SainVil Petit-Frère fera dans n’ importe quelle formation politique l’ objet d’une vingtaine de modules tant son intelligence, ses expériences, ses réalisations constituent une mine de leçons sur la vie politique haïtienne des quinze dernières années.
Marlène Hugo, spécialiste en communication politique
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