Smith Augustin a nié les allégations qui laissaient croire qu’il avait demandé le déblocage des fonds à la BNC
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Le conseiller-président Smith Augustin a formellement démenti les allégations selon lesquelles il aurait demandé au président du Conseil d’administration de la BNC de lui verser une rémunération pour conserver son poste.
Dans une note publiée ce vendredi 26 juillet, le Bureau de Communication du Conseiller-Président Smith Augustin exprime sa stupéfaction et son indignation face aux récentes allégations mensongères et calomnieuses l’associant à des actes de corruption, et attaquant ainsi sa personnalité et son intégrité.
“Le Bureau tient à rappeler le parcours exemplaire du conseiller-président Augustin, connu de tous comme un homme de grande moralité publique qui n’hésite pas à exprimer son désaccord face à tout propos ou actes douteux”, peut-on lire dans le communiqué de presse.
Smith Augustin exhorte donc ses concitoyennes et concitoyens à rester vigilants et à ne pas prêter foi aux allégations politiquement motivées qui ne visent que la déstabilisation du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) au détriment des besoins actuels du pays.
Il estime que la population doit plutôt se concentrer sur les efforts du CPT qui consistent, conformément à son mandat, à renforcer notre démocratie, à lutter contre l’insécurité, à réformer la constitution, à promouvoir la justice sociale et à garantir en général le bien-être collectif du peuple haïtien à travers la mise en œuvre de politiques de redressement économique efficaces, capables de sortir Haïti de l’impasse actuelle.
L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a reçu officiellement une dénonciation de corruption visant trois membres du Conseil présidentiel, Emmanuel Vertilaire, Smith Augustin et Louis Gérald Gilles. Ces derniers auraient réclamé 100 millions de gourdes au président du Conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC), Raoul Pascal Pierre-Louis pour le maintenir à son poste. Une enquête est en cours à l’ULCC, et le président du conseil d’administration du BNC est invité à répondre aux questions des enquêteurs mardi prochain, selon une correspondance dont notre rédaction a obtenu une copie.