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« Vie, splendeur et solitude », une utopie des passions et obsessions de l’âme humaine

L’auteur haïtien Samuel Mésène vient de publier chez C3 Éditions « Vie, splendeur et solitude ». Ce roman met en lumière les obsessions et les passions souvent inhérentes à l’âme humaine.

Deux femmes se réunissaient pour revoir l’itinéraire qui les avait conduites vers un garçon qui, comme une anguille, leur avait finalement échappé. Les deux femmes étaient là, côte à côte, mais chacune dans cette tasse de thé, au propre comme au figuré. Ils pensaient au lendemain, ou sans doute à cette matinée sans nuages par laquelle ils avaient rendu un dernier hommage à leur défunt poulain, leur premier grand amour. Dans ce roman, la passion et l’amour nous entraînent dans un tourbillon. Chaque page est une caresse qui effleure l’intime, révélant les secrets les plus enfouis de l’âme humaine. La mort, présente comme une ombre douce-amère, rappelle la fragilité de nos liens et la préciosité de chaque instant partagé. C’est une œuvre qui célèbre la vie dans toute sa complexité mais aussi qui nous invite à embrasser nos passions et à aimer avec une intensité qui défie le temps lui-même.

Universel Magazine : Qui est Samuel Mésène, quand avez-vous commencé à écrire ?

Samuel Mésène : Je suis un lecteur et un passionné de littérature qui rêve d’une longue carrière d’écrivain. Je suis né à Saint-Marc en 1997. J’ai grandi entre Haute-Feuille (Marchand-Dessalines), où j’ai passé les onze premières années de ma vie et effectué donc le primaire, et Gonaïves, où j’ai effectué toutes mes études secondaires. Je suis rédacteur pour la revue C3 Hebdo. J’ai commencé à écrire des histoires très jeune. Il y en a dont j’aurais eu honte si par hasard j’étais retombé sur elles.

UM : À quel moment avez-vous eu l’idée d’écrire ce roman « Vie, splendeur et solitude ?

SM : Avant même la rédaction de mon premier livre, j’ai voulu écrire « Vie, splendeur et solitude ». Du moins, l’histoire que cet ouvrage raconte, les thématiques qu’il aborde, à savoir l’amour, la solitude, la mort, etc. Je ne sais pas à quel moment précisément l’idée m’est venue. Peut-être que ça a toujours été là, depuis le moment que je rêve de devenir écrivain, c’est-à-dire depuis petit, et que ça s’est précisé davantage ces deux dernières années.

UM : Dites-nous un peu, combien de temps vous a-t-il fallu pour écrire ce roman ?

SM : Je me suis mis à l’écrire en mai 2023. Ça s’est terminé vraiment en décembre 2023. Mais comme je vous ai dit, l’histoire était là depuis un bon bout de temps. Dans ma tête.

UM : En quelques mots, que raconte ce roman, quel message avez-vous voulu faire passer ?

SM : Ce roman raconte l’histoire de Paul Constant, jeune intello au charme irrésistible, qui décède étrangement. Deux femmes qui l’ont connu intimement se rencontrent dans un bar pour parler du drame. Mais au lieu de parler de la mort du jeune homme, elles ont plutôt parlé de sa vie, en tout cas celle que Paul a partagée avec ces jeunes femmes. À travers ce récit, j’ai voulu donner à voir des tranches de vie, raconter des solitudes. La solitude a son charme aussi. C’est peut-être ça le message, s’il y en a un.

UM : Vous avez déjà écrit « Tel fils », un récit autobiographique alors que « Vie, splendeur et solitude » est un récit imaginaire, pourquoi ce retournement, est-ce parce que vous avez besoin de toucher une autre catégorie de personnes dans la société haïtienne ?

J’aime à dire que toute fiction a sa part d’autofiction. « Vie, splendeur et solitude » n’est pas un revirement, c’est un virage. Pour l’écrire, je me suis inspiré de certains épisodes de ma vie, mais avec plus de recul que dans « Tel fils ». Enfin, je crois. Dans tous les cas, ce ne sont pas des autobiographies. C’est de la fiction. De l’autofiction à un certain niveau, si vous voulez.

UM : Que représente pour vous ce roman ?

SM : Le deuxième pas d’une longue carrière, j’espère.

UM : Vous n’avez pas l’idée de mettre ce livre au format numérique pour permettre à plus de personnes d’y avoir accès ?

SM : Le livre est disponible sur Amazon en version Epub au prix de 9,99 USD et en version brochée au prix de 15 USD.

UM : Quel message avez-vous pour les jeunes écrivains ?

SM : Lire beaucoup. Un bon écrivain est d’abord un grand lecteur.

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