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Accord de Montana: stratégie politique ou division?

Depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021, le pays fait face à une crise beaucoup plus profonde avec l’arrivée du docteur Ariel Henry à la tête de la Primature en accord avec la communauté internationale (Core Group).

Des acteurs de la classe politique haitienne se révoltent contre la décision de la communauté internationale faisant savoir que le docteur Ariel Henry n’a aucune capacité de diriger le pays malgré quelques jours après, certains acteurs qui lapidaient le docteur Ariel Henry allaient tourner la face vers lui.

Suite à cette situation, une crise politique énorme a pris naissance au sein de la société haïtienne. Des accords ont été signés et parmi ces accords, deux font la une qui sont, l’accord du 30 août connu sous le nom d’accord de Montana qui éxige un gouvernement bicéphale sans avoir le docteur Ariel Henry à la tête et l’accord du 11 septembre qui prône un gouvernement monocéphale avec le docteur Ariel Henry comme Premier ministre en vue de réaliser les éléctions. Depuis lors, la classe politique haitienne est divisée et des citoyens se posent la question qui parmi ces acteurs travaillent exactement pour le bien être du pays.

Une année après, aucune solution à la crise n’est encore trouvée et les acteurs continuent de faire croire qu’ils ont la possibilité de trouver une solution. Brefff, il n’est que d’attendre.

Face à cette situation, la communauté internationale (USA) constate que les acteurs de la classe politique haitienne sont dans l’impossibilité de trouver une solution à la crise, elle est obligée de se statuer sur la situation en vue d’accompagner les acteurs de la classe politique haitienne à trouver une solution à la crise qui persiste dans le pays.

Début des rencontres

Le mercredi 12 octobre 2022, Brian Nichols, secrétaire d’État adjoint américain a rencontré des acteurs de l’accord de Montana (les représentants du BSA, le président élu dudit accord, Fritz Alphonse Jean et le Premier ministre, Steeven Irvenson Benoit).

Lors de la rencontre entre Fritz Alphonse Jean, Brian Nichols et Eric Stromayer les discussions ont porté sur la nécessité d’un consensus national pour la formation d’un gouvernement de transition pouvant conduire à des éléctions crédibles a fait savoir le Président élu de l’accord de Montana, Fritz Alphonse Jean sans écarter la possibilité d’inclure le Premier ministre Ariel Henry.

 

 

Du côté des représentants du Bureau de suivi de l’accord de Montana (BSA), Magalie C. Denis et Jacques Ted Saint-Dic, le discours change. Au cours de la rencontre avec le secrétaire d’État adjoint américain, Brian Nichols ils ont discuté sur la situation alarmante du pays en faisant savoir que le Premier ministre Ariel Henry et son équipe gouvernementale doivent démissionner en trouvant un consensus national en vue de mettre sur pied un gouvernement de transition.

 

 

Suite à ces rencontres, il est constaté qu’il y a une divergence entre les demandes du Président élu de l’accord de Montana et celles des représentants du BSA.
Cela explique-t-elle une division au sein dudit accord ou une stratégie politique? C’est la grande question qui se pose.

Le sous-secrétaire d’Etat adjoint aux Affaires hémisphérique du gouvernement américain, Brian Nichols avait aussi rencontré le Premier ministre Ariel Henry sur la crise humanitaire et de question de sécurité dans le pays.