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Et si toutefois nous nous débarrassons d’eux…?

Nous sommes en 2016, un imposant groupe d’opposants se déclarent sur la scène politique pour contester la présidence de Jovenel Moïse suite à la publication des résultats de la présidentielle de 2016.

Sans plan, sans stratégie, ils persistent et signent dans leurs aventures avec des discours teintés de violence, des intoxications voire des manipulations. Des citoyens, des sympathisants, communément appelés « militants » les ont témoignés un attachement sans failles,  sans pourtant savoir que leurs objectifs et ceux de ces prétendus leaders politiques sont totalement différents. Et depuis, une importante crise politique, née des élections de 2016, s’est amorcé sur le pays.

C’est dans ce contexte que Jovenel Moïse a été  installé comme nouveau président de la République le 7 Février 2017 avec un mandat de cinq ans.

Tout le long de son mandat, le 58e président d’Haïti a eu la vie dure. Le groupe d’opposants qui le qualifient de corrompu sans issue, multiplient mouvement de rues, manif et arrivent même à instaurer une stratégie macabre baptisée « Pays Lock », un verrouillage des activités socio-économiques pendant plusieurs mois, pour obtenir son départ du pouvoir.

Après des séries de manifestations sans résultats, les opposants à Jovenel Moise penchent sur une question de fin de mandat du Président Jovenel Moïse le 7 Février 2021 au regard de la Constitution de 1987, malgré que celui-ci avait prêté serment le 7 février 2017 pour un mandat de 5 ans. Une situation qui a provoqué beaucoup de débats au sein de la société haïtienne, orpheline de son conseil constitutionnel, la seule instance sensée chargée de se prononcer sur le mandat d’un élu selon la constitution haïtienne.

Mais ce plan des opposants était sans effet sur le président  Jovenel Moïse qui est resté au pouvoir au-delà du 7 Février 2021, arguant que son mandat arrive à terme le 7 février 2022. Entre temps, le pays sombre dans l’instabilité chronique, la société est en lambeau, la désinstitutionalisation totale, le président avait devant lui un boulevard, ses opposants politiques n’ont pas fait le poids dans la balance et il faisait savoir qu’il attaquait de gros intérêts bourgeois. À un moment où l’on ne croyait pas que Jovenel Moise  a été assassiné dans sa résidence privée à Pèlerin 5, dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021.

Après l’assassinat du Président Jovenel Moïse, le docteur Ariel Henry qui a été nommé par le défunt Président, 48 heures avant sa mort tragique, a pris fonction quelque semaines plus tard, comme Premier ministre. Des figures emblématiques de l’opposition à Jovenel  Moise ont vite déclaré ouvertement que le docteur Ariel Henry n’est pas celui qui a la capacité de diriger le pays, vu qu’il est issu du PHTK.

Quelques mois plus tard, le discours change. Celui qui pronait un gouvernement bicéphale a signé un accord qui prône un gouvernement monocéphale et depuis lors, les yeux de la population s’ouvre.

Massacre, kidnapping, rareté du carburant, cherté de la vie entre autres, ils étaient les points qui poussaient des acteurs de la classe politique à dire non à l’administration de Président Jovenel Moïse et aujourd’hui, le pire est remarqué et certains se trouvent au sein du gouvernement en place et reste sans rien dire comme si la situation est plus que jamais normale.

Malgré la conjoncture alarmante du pays avec la rareté du carburant qui paralyse les activités du pays, il est extrêmement difficile à ce que les citoyens se manifestent à travers les rues avec des leaders à la tête comme cela a été avant sous la présidence de Jovenel Moïse. Une situation qui questionne plus d’un et qui les pousse à comprendre que la classe politique haïtienne est composé avec d’opportunistes, de politicards qui cherchent toujours une occasion pour contrôler le pouvoir aux fins de satisfaire leurs intérêts mesquins.