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Ligue des Champions : le Real Madrid remporte (0-2) son 15ᵉ titre face au Borussia Dortmund

Le Real Madrid s’est imposé (0-2) face aux joueurs du Borussia Dortmund en finale de la Ligue des champions, ce samedi à Wembley.

Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Real Madrid, est à l’image de son équipe. Pendant plus de 70 minutes ce samedi soir, alors que l’équipe espagnole disputait sa 18ᵉ finale de C1, il n’a jamais paniqué. Aucun accès de colère, alors que le scénario s’y prêtait : durant toute la première période, et une bonne partie de la seconde, ses joueurs ont eu toutes les peines du monde à exister. Seul Vinicius Jr parvenait à créer quelques frémissements dans le camp du Borussia Dortmund. Mais, comme leur coach vénéré, les coéquipiers d’Eduardo Camavinga n’ont jamais flanché psychologiquement, ne cédant pas à la peur. Savaient-ils qu’une étincelle allait arriver ?

Dortmund n’a pas démérité

Elle est en tout cas finalement parvenue de l’expérimenté Dani Carvajal, qui, à la 74ᵉ minute, réveilla soudain les supporters madrilènes. D’un coup de tête bien placé dans le petit filet opposé, il donne l’avantage à son club, pourtant submergé par les assauts du Borussia toute la soirée. Une fois l’ouverture du score, le Real Madrid a enfin laissé percevoir ses véritables qualités : féroce offensivement et solide derrière pour conserver son avance. Sur une mauvaise passe de Maatsen, bien interceptée par Bellingham puis arrivée dans les pieds de Vinicius Jr, les Merengue prennent définitivement l’avantage (83ᵉ). Presque naturellement, comme si souvent en finale de Ligue des champions.

Les regrets, eux, seront du côté du BVB. Pas parce que les hommes d’Edin Terzić n’auront pas été au rendez-vous de cette finale, au contraire : c’est bien parce qu’ils ont été ultra-présents – et dominateurs – pendant les deux premiers tiers de la rencontre que les joueurs allemands s’en voudront sûrement. Adeyemi face au but vide (21ᵉ) ressassera longtemps son face-à-face mal négocié avec Courtois. Deux minutes plus tard, le but était ouvert pour Füllkrug, qui, généreux, a réussi à toucher du bout du pied un ballon difficile pour tromper le gardien belge… et finalement trouver le poteau (23ᵉ). En contre, les Allemands ont été tranchants, mais pas assez efficaces (13 tirs, 4 cadrés seulement) – l’exact inverse des Madrilènes.

Avec cette nouvelle victoire, le Real Madrid rentre un peu plus dans l’histoire de la Ligue des champions et affole toujours plus les statistiques. Voilà déjà la 15ᵉ victoire en C1 du champion de Liga. Plus fort encore, le club aura remporté la compétition européenne six fois en dix ans ! Carlo Ancelotti, lui, en est déjà à sa troisième coupe aux grandes oreilles en tant qu’entraîneur madrilène. Il n’en a peut-être pas fini avec sa mission, puisqu’il a prolongé de deux ans en janvier dernier au Real Madrid, auquel il est lié jusqu’en 2026.

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