La PNH condamne l’attaque armée contre le Sous-Commissariat de Bon Repos

La Police Nationale d’Haïti (PNH) condamne l’attaque armée perpétrée contre le Sous-commissariat de Bon Repos, le 29 février, où quatre policiers ont été sauvagement assassinés.

Dans un communiqué publié vendredi 1er mars 2024, l’institution policière dit avoir pris acte de la mort de policiers et policières lors d’une attaque de bandits armés, le 29 février, contre le commissariat de Bon Repos.

Condamnant cet acte odieux, l’institution dirigée par Frantz Elbé salue le courage et l’héroïsme avec lesquels ces vaillants(es) policiers et policières ont défendu leur poste, « ce qui les rend dignes de notre admiration et de celle de toute la société qu’ils ont prise serment de protéger et de servir ».

Elle en profite également pour adresser toutes ses sympathies à leurs familles endeuillées et camarades policiers, les assurant que l’institution mobilisera tous les moyens à sa disposition pour que justice leur soit rendue.

La journée du 29 février a été un véritable drame pour le peuple haïtien. Les gangs armées de la région métropolitaine étaient dans les rues pour exiger la démission du Premier ministre Ariel Henry. Cette situation a causé la mort de nombreuses personnes. Plusieurs commissariats ont été attaqués et plusieurs lieux stratégiques du pays contrôlés par des bandes armées.

Ce samedi 2 mars, la situation n’est pas encore contrôlée par la police. Plusieurs lieux de la capitale sont encore paralysés en raison des exactions des bandes armées. La population est aux abois.

Parallèlement, le Premier ministre Ariel Henry est au Kenya où il a déjà signé un mémorandum avec les autorités de ce pays d’Afrique de l’Est visant à autoriser le déploiement des forces de police kenyanes en Haïti, en soutien à la PNH.

L’ONU et la communauté internationale n’ont pas encore réagi. Face à ce chaos incontrôlable, plusieurs pays dont les États-Unis ont exhorté leurs citoyens à éviter pour l’instant le pays.