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Ça sent mauvais en Haïti !

Non, ce n’est pas une blague. La situation est arrivée à la phase terminale au sein de la société haïtienne. Crise multiforme engendrée suite à l’irresponsabilité des acteurs de la classe politique haitienne en complicité avec une frange de la communauté internationale, ne cesse d’éffondrer les familles haïtiennes dans la misère extrême.

Les groupes de gangs armés se multiplient partout dans le pays face à une force de police dépourvue de matériels nécessaires en vue de remplir leur mission qui est de protéger et servir.

Un gouvernement dépourvu de la légitimité populaire et politique affichant un comportement irresponsable face à des acteurs de la classe politique qui ne priorisent pas l’intérêt du pays, une situation qui complique la crise au jour le jour.

Fatiguée de cette situation alarmante qui engendre la misère extrême, la population haïtienne proteste à travers les rues contre le gouvernement en place installé en complicité avec la communauté internationale en vue d’éxiger son départ immédiat.
Drôle de coincidence, la PNH dépourvu de matériels en vue de faire face aux groupes de gangs armés dans le pays a la capacité de poser des actes de barbarie sur la population qui manifeste pacifiquement en faisant usage abusif de gaz lacrymogène et d’une balle à la tête à l’encontre des protestataires. Brefff c’est bien l’amplification de la désolation.

La communauté internationale, l’une des responsables de cette crise en Haiti constatant l’aggravation de la crise, se montre très préoccupée de la situation, comme quoi elle n’a pas participé à l’éffondrement de la société haïtienne en imposant ses choix au sein de la politique haïtienne.

Ariel Henry, un Premier ministre sans aucune capacité pour résoudre la crise a déclaré à gorge déployée dans une adresse à la nation qui ne dure plus de sept minutes, une assistance de la communauté internationale en envoyant une force étrangère dans le pays en vue d’atténuer la situation qui fait rage au sein de la société haïtienne. Un peu plus tard (quelques jours après), le gouvernement a acheminé une correspondence en vue de faire la demande en urgence, une demande qui est sur le point de ne pas être répondu positivement parce que la majorité des pays n’optent pas pour une intervention militaire étrangère en Haiti selon des sources du journal Miami Hérald.

Au moment où la situation est sur la table de discussion à l’échelle internationale, la situation reste encore très tendue. L’insécurité frappe la porte de tous, les portes des institutions scolaire restent fermé ce qui entrave l’avenir de notre société.

En plus de l’insécurité, la crise politique entre autres, il s’ajoute le retour du choléra au moment où les centres hospitaliers sont dans l’impossibilité de fonctionner en raison de la pénurie de carburant qui persiste depuis plusieurs mois.

Malgré la situation alarmante, jusqu’à date, le gouvernement en place ne pipe aucun mot en vue de dire comment il va procédé pour trouver une solution et le pire, c’est que les acteurs de la classe politique haitienne qui se place au rang de l’opposition ne veulent pas s’entendre en vue de donner une solution de sortie de crise et la population haïtienne est la seule qui paie les conséquences.

Face à cette situation, on se pose donc la question, jusqu’à quand les acteurs de la classe politique haitienne priorisera l’intérêt du pays en vue de permettre à ce que la première République noire indépendante puisse trouver le chemin du progrès.