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Et si la communauté internationale se retire?

La crise perdure en Haiti depuis des années. Nos dirigeants sont dans l’incapacité de trouver une solution en vue de mettre le pays sur la bonne voie.

Ce n’est plus un secret, la communauté internationale est présente sur toutes les lignes dans la politique haïtienne. Le Premier ministre Ariel Henry est un exemple vivant parce que ce dernier a été choisi par le Core Group sans l’avis de nos acteurs de la vie Nationale en Haiti.

Depuis l’installation du neuro-chirurgien à la tête de la Primature, la crise a pris une dimension énorme. Nos institutions républicaines n’éxistent plus, l’insécurité est arrivée au salon de tous, la police nationale devient impuissante face aux actes de banditisme et les malfrats assassinent nos policiers comme ils veulent. Bref, c’est le chaos total.

Le  21 janvier, un couple originaire des Cayes, dans le Sud du pays, Mercier Mike-Aurel et Sadcha Clerger, a été kidnappé à Delmas 31. Le 22, deux ressortissants cubains, chauffeurs affectés à la brigade médicale cubaine d’Haïti et du Venezuela, ont été enlevés. Le 23, ce fut le tour à l’entraineure de football de jeunes, Chériza Orza, qui a été kidnappée au Bicentenaire de Port-au-Prince.  Et le 24, l’historien et ex-Ministre de l’éducation a été enlevé chez lui à Thomassin 32.

Face à cette situation, la communauté internationale tente de trouver une solution. Helen Lalime, représentante Spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en Haïti avait dréssé un tableau sombre de la situation qui prévaut en Haiti par devant le Conseil de Sécurité de l’ONU le mardi 24 janvier dernier où elle a fait savoir que 1359 cas de kidnapping ont été enregistrés en Haiti en 2022, plus du double de 2022.

Toutefois, Mme Lalime ne doit jamais oublier qu’elle avait félicité la fédération des groupes de gangs dans le pays où elle avait indiqué que la Fédération des gangs a facilité une baisse du taux de criminalité dans le pays. La société haïtienne avait pris note de vous Madame Lalime.

Malgré l’incapacité de nos dirigeants, la communauté internationale ne cesse de leur soutenir. Leon Charles qui a fait un mauvais travail avec la PNH comme Directeur Général est maintenant Ambassadeur à l’OEA en sollicitant le déploiement d’une force étrangère dans le pays en évoquant l’assassinat de plus de dix policiers pour le mois de janvier. Mais ce Monsieur a-t-il oublié l’opération qui a été mal tournée à Martissant pour les policiers le 12 Mars 2021?

Si nos dirigeants haitiens sont toujours dans l’incapacité de diriger le pays normalement, n’est-il pas nécessaire pour que la communauté internationale cesse d’imposer des dirigeants aux haïtiens. Les citoyens haïtiens ne sont-ils pas dans l’obligation de choisir leurs dirigeants sans avoir l’approbation de cette communauté internationale qui n’apporte rien comme positivité dans la société haïtienne. Alors, acteurs internationaux, foutez le camp!