Installé le 25 avril dernier, le CPT fonctionne à l’image du pays

Malgré son installation le jeudi 25 avril 2024, le CPT ne bouge et fonctionne à l’image du pays.

Depuis son installation le jeudi 25 avril dernier et la désignation sans passer par les élections par le groupe majoritaire, de Edgard Leblanc Fils comme président du Conseil Présidentiel de Transition le mardi 30 avril 2024, aucun acte visible n’est posé par le CPT, alors que la situation de la population haïtienne va de mal en pis notamment avec la pullulation des groupes de gangs armés.

Depuis la désignation du représentant du Collectif des partis du 30 janvier à la présidence du Conseil, tout le monde peut le constater, il y a une veritable lutte entre les Conseiller président, ils ignorent la souffrance de la population, alors qu’ils ont pour mission de faciliter un climat de sécurité dans le pays, organiser les élections, entre autres. Jusqu’à quand le pays aura-t-il des dirigeants responsables? C’est la grande question que posent des citoyens fuyant la guerre des gangs à Port-au-Prince rencontrés par l’agence de presse en ligne, Universel Magazine.

Au moment où les membres du Conseil Présidentiel de Transition poursuivent leur politicaillerie, les groupes de gangs ne cessent d’étendre leurs tentacules. À Tabarre, le groupe de gang « kraze baryè » dirigé par Vitelhomme Innocent continue de poser des actes d’enlèvements. Entre le vendredi 3 et lundi 6 mai 2024, des riverains ont signalé qu’au moins cinq (5) cas d’enlèvements ont été recensés à Tabarre et ce groupe de gang est pointé du doigt.

À Delmas 24, la majorité des citoyens ont dû laisser leur domicile en raison des attaques armées orchestrées par le chef de gang Jimmy Cherisier dit Barbecue. « Les autorités nous ont abandonné, nous sommes obligés de laisser la zone en vue d’éviter le pire » a confié un citoyen joint au téléphone par notre rédaction.

« Même nos acteurs ne peuvent s’entendre au sein du Conseil en vue de trouver une solution à la crise qui perdure dans le pays, comment pouvons-nous ésperer un changement pour le pays? » se désole-t-il en invitant les membres du Conseil Présidentiel de Transition de mettre leurs intérêts personnels de côté, et de prioser ceux du pays.