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La Haute Cour du Kenya interdit au Conseil national de sécurité de déployer des policiers en Haïti

La Haute Cour du Kenya a interdit au Conseil national de sécurité de déployer des policiers kenyans en Haïti.

Alors que lors d’une réunion du conseil de sécurité des Nations-Unies sur la situation en Haïti, les Etats membres optent pour le déploiement d’une force multinationale en Haïti le jeudi 25 janvier 2024, la Haute Cour du Kenya a renversé la vase ce vendredi 26 janvier.

Selon le média « The star Kenya », la juge de cette Cour, Chacha Mwita a rendu son jugement en interdisant au Conseil national de sécurité de déployer des policiers en Haïti. Elle a également déclaré que la manière utilisée pour le déploiement proposé était inconstitutionnelle et nulle et non avenue.

Selon lui, le Conseil national de sécurité n’a pas de mandat légal pour déployer des policiers en vertu de la loi, ajoutant qu’il ne peut le faire qu’avec les forces de défense. Selon une ordonnance du juge, le déploiement d’officiers de police en Haïti ou dans tout autre pays viole les articles 107 et 108 de la loi sur le Service national de police (NPS).

En ce sens, toute autre mesure prise par tout autre organe étatique en application de la décision de déploiement serait également invalide et nulle et non avenue.

Ekuru Aukot et le président du parti Thirdway Alliance, Mururu Waweru qui attendaient la décision de la Cour Suprême, ont fait valoir que le déploiement de policiers n’était pas prévu dans la constitution et que la loi prévoyait le déploiement uniquement de personnel militaire et que même dans un tel cas, le public devait être consulté par l’intermédiaire de l’avocat Charles Midenga.

Il faut souligner que le jeudi 25 janvier 2024, lors d’une réunion spéciale sur la situation d’Haïti, au conseil de sécurité des Nations unies, le ministre des affaires étrangères haïtien, Jean-Victor Genéus a parlé de la crise qui secoue le pays et montrer l’urgente nécessité d’aider le pays par le déploiement de la force multinationale d’appui aux forces haïtiennes de sécurité pour lutter contre les gangs qui sèment la terreur au sein de la population.

Prenant la parole également à cette rencontre, la cheffe du Bureau Intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH), Maria Isabel Salvador a appelé une fois de plus les États Membres à contribuer généreusement pour garantir le déploiement en temps opportun de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en Haïti.