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Niger : la justice ouest-africaine ordonne la remise en liberté « immédiate » de Mohamed Bazoum

La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a exigé que Mohamed Bazoum soit remis en liberté et demandé qu’il soit réinstallé dans ses fonctions.

La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a ordonné, ce vendredi, la remise en liberté « immédiate » de Mohamed Bazoum, président nigérien séquestré depuis le coup d’État qui l’a renversé le 26 juillet, et celle de sa famille.

La Cour « ordonne au défendeur (le pouvoir militaire en place à Niamey) la mise en liberté immédiate et sans condition de tous les requérants » a affirmé le juge, qui a délibéré à Abuja. « Le défendeur a violé leur droit à ne pas être détenus arbitrairement », a-t-il déclaré.

« Il y a des droits constitutionnels qui ont été violés »

La Cour a également demandé que Mohamed Bazoum soit réinstallé dans ses fonctions. « C’est Mohamed Bazoum qui représente l’État du Niger », il « demeure président de la République », a assuré le juge. « Il y a des droits constitutionnels qui ont été violés », ainsi que « des droits politiques », a-t-il indiqué.

Pour rappel, Mohamed Bazoum est séquestré dans sa résidence présidentielle avec sa femme Haziza et leur fils Salem, depuis qu’il a été renversé par un coup d’État le 26 juillet. Mi-septembre, le président déchu avait saisi la Cour de justice de la Cédéao pour obtenir sa libération et le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays.

La requête déposée par ses avocats invoquait « l’arrestation arbitraire » et « la violation de la liberté d’aller et venir » de Mohamed Bazoum, de sa femme et de leur fils.