Réveil National pour la Souveraineté d’Haïti : Appel à l’Unité et Proposition de Feuille de Route
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Réveil National pour la Souveraineté d’Haïti : Appel à l’Unité et Proposition de Feuille de Route
Lors d’une conférence de presse historique le 21 novembre, la structure politique «Réveil national pour la Souveraineté d’Haïti» a vivement critiqué l’inaction gouvernementale face à la crise actuelle qui sévit dans le pays. Les responsables, aux côtés de la Force de l’Opposition radicale pour le Changement (FORC) et d’autres alliés, ont déploré l’absence de mesures concrètes pour résoudre la situation critique.
La crise sécuritaire paralyse le quotidien des citoyens, et des activistes politiques, dont Abel Loreston de FORC, ont condamné la passivité des autorités étatiques face à l’effondrement de plusieurs secteurs nationaux. Abel Loreston a lancé un appel pressant, mettant en garde contre les conséquences d’une inaction prolongée : «Le pays est sens dessus dessous, les bandits font la loi. Sans une proposition de sortie de crise, nous courons droit vers notre perte».
Un document conjoint signé par plusieurs organisations politiques d’opposition a été présenté, proposant une Feuille de route pour faciliter la réalisation d’élections valables et rétablir les pouvoirs inexistants depuis plus de deux ans. Cette proposition prévoit la création d’un conseil présidentiel composé de cinq membres, dont trois du haut conseil de transition (HCT) et des représentants du Grand Nord et du grand Sud. Ils auront pour mission de rétablir la sécurité et d’aborder les problèmes économiques et sociaux, créant ainsi les conditions nécessaires à des élections générales, inclusives et transparentes.
Les acteurs politiques insistent sur la nécessité d’un contrôle strict de l’action gouvernementale en renforçant des institutions clés telles que l’unité de lutte contre la corruption (ULCC), l’unité centrale de renseignement financier (UCREF), et la cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA) pour une gestion plus efficace des institutions publiques.
Jeantel Joseph, directeur général de l’Agence nationale des Aires protégées (ANAP), a souligné l’impératif de l’engagement populaire dans la restauration des institutions, appelant également les bandes armées à déposer les armes pour contribuer à la libération du pays.