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Ariel Henry n’a plus le droit de poser aucun acte engageant l’État, souligne la Conférence des Pasteurs Haïtiens

La Conférence des Pasteurs Haïtiens souligne que le docteur Ariel Henry n’a plus le droit de poser aucun acte engageant l’État haïtien.

Dans une lettre ouverte en date du 11 février 2024 adressée au docteur Ariel Henry, la Conférence des Pasteurs Haïtiens souligne que malgré la présence d’Ariel Henry à la Primature, il n’a plus le droit de poser aucun acte engageant l’État haïtien ni de parler au nom du peuple.

Dans cette lettre dont Universel Magazine a reçu une copie, la COPAH rappelle le docteur Ariel Henry que sa mission à la tête du gouvernement a pris fin depuis le 7 février 2024, date à laquelle il devrait transmettre le pouvoir pacifiquement à des dirigeants légitimes élus par le peuple à travers des élections, conformément à l’article 20 de l’accord du 21 décembre 2022. « Bien que cet accord ne vous ait véritablement conféré aucune légitimité pour être à la tête du pays en tant que Premier ministre, vous et vos tuteurs internationaux l’avez toujours évoqué pour justifier votre présence au poste de Premier ministre de facto depuis près de trois ans » poursuit cette lettre.

Toutefois, la Conférence des Pasteurs Haïtiens dit qu’il est inutile de réclamer la démission du docteur Ariel Henry. Selon ce regroupement, Ariel Henry doit être chassé tout en précisant que ce nouveau coup d’État cautionné par les forces du mal n’a aucune chance de réussir. En outre, la COPAH avise Ariel Henry qu’il s’est placé dans une position extrêmement délicate en continuant d’occuper la Primature de manière inconstitutionnelle, sans titre ni qualité, contre la volonté populaire exprimée maintes fois clairement à travers des manifestations de rue.

Par ailleurs, la Conférence des Pasteurs Haïtiens précise qu’en plus d’être un prédateur des droits humains, Ariel Henry est devenu aujourd’hui un dangereux imposteur, condamné à exercer une dictature délirante pour tenter de maintenir le pouvoir illégalement. « Votre comportement et celui de vos alliés menacent dangereusement la paix, la stabilité, la sécurité et le progrès d’Haïti » persiste la COPAH dans la lettre.