Guerre Israël-Hamas : des centaines de morts dans un raid sur un hôpital de Gaza
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Plusieurs centaines de personnes ont été tuées mardi dans une frappe sur l’enceinte d’un hôpital de Gaza. Si le Hamas attribue ce tir à Israël, l’armée de l’État hébreu affirme plutôt que le Djihad islamique palestinien en est responsable.
Au onzième jour de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier, « au moins 500 personnes » sont mortes « dans un bombardement ayant touché l’enceinte de l’hôpital Ahli Arab », selon un communiqué du ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas.
« Des centaines de victimes se trouvent encore dans les décombres » de l’établissement situé dans le centre-ville, a-t-il indiqué. Le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a toutefois attribué le tir de mardi au Djihad islamique palestinien, une autre organisation armée présente dans la bande de Gaza. « Que le monde entier le sache : les terroristes barbares à Gaza sont ceux qui ont attaqué l’hôpital à Gaza, et pas l’armée israélienne. »
Au moment du tir, « un barrage de roquettes a été lancé par des terroristes à Gaza, passant très près de l’hôpital Ahli Arab », a affirmé l’armée de l’État hébreu, laissant croire que l’une d’elles est tombée sur l’établissement.
Le bombardement de mardi a suscité de vives protestations internationales, à la veille d’une visite en Israël du président américain, Joe Biden. Ce dernier a fait part « de ses plus profondes condoléances pour les vies innocentes perdues dans l’explosion d’un hôpital à Gaza » et souhaite « un prompt rétablissement aux blessés », a déclaré la Maison-Blanche.