Dark

Auto

Light

Dark

Auto

Light

Haïti : l’annonce du retour d’Ariel Henry au pays suscite la colère des groupes armés

L’annonce du retour du Premier ministre Ariel Henry en Haïti après plusieurs jours passés hors du pays suscite la colère des groupes armés qui sèment la terreur dans la capitale haïtienne depuis jeudi 29 février.

Depuis jeudi 29 février, début des violences provoquées par les gangs armées en Haïti, plusieurs compagnies aériennes ont décidé d’annuler tous les vols réguliers vers ce pays des Caraïbes en crise depuis plusieurs années.

En raison de cette situation, Ariel Henry, qui se trouvait à l’étranger depuis le début de la semaine dernière, a rencontré des difficultés pour rentrer chez lui. Selon Radio Télé Métronome, le gouvernement aurait décidé de prendre un vol charter afin de permettre au PM, qui se trouve aux États-Unis, de rentrer en Haïti.

A cet effet, de sérieuses mesures de sécurité ont été mises en place ce soir (lundi 4 mars) à l’aéroport international Toussaint Louverture. Pour ce faire, des militaires majoritairement ont été repérés afin de permettre l’atterrissage de l’avion qui devrait arriver ce soir avec Ariel Henry et quelques responsables à son bord, toujours selon Métronome.

L’annonce du retour au pays du Premier ministre de facto a encore accru la colère des bandes armées. Ce lundi, c’est la panique totale autour de l’aéroport international Toussaint Louverture. Des tirs nourris d’armes automatiques ont été entendus près de l’aéroport.

Selon les informations disponibles, l’objectif de ces groupes armés est de prendre le contrôle de l’aéroport et d’empêcher Ariel Henry de fouler le sol haïtien. Il faut souligner que l’aéroport avait déjà été attaqué dès le début des offensives des gangs armés, même un avion avait été touché par des tirs d’armes automatiques, ce qui a conduit plusieurs compagnies aériennes à annuler leurs vols vers le pays.

Lors de ces attaques, des hommes lourdement armés ont incendié lundi le commissariat situé au Carrefour de l’Aéroport. Cette information a été confirmée par le syndicat national des policiers haïtiens SYNAPOHA.