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Violences en Haïti : le chef de gang Jimmy Chérizier menace d’une « guerre civile » si le Premier ministre Ariel Henry reste au pouvoir

Le puissance chef de gang Jimmy Chérizier, surnommé « Barbecue », annoncé que le petit pays ira « tout droit vers une guerre civile qui conduira à un génocide » si le chef du gouvernement contesté était maintenu à son poste.

L’influent chef de gang haïtien a menacé mardi 5 mars d’une « guerre civile » sanglante si le Premier ministre contesté Ariel Henry restait au pouvoir, alors que le petit pays pauvre des Caraïbes est en proie à de fortes violences.

Les gangs, qui contrôlent des pans entiers de Haïti et de la capitale Port-au-Prince, ont récemment annoncé se liguer contre le gouvernement et mènent des attaques contre des infrastructures et des sites stratégiques, profitant d’un voyage à l’étranger du Premier ministre.

« Si Ariel Henry ne démissionne pas, si la communauté internationale continue de le soutenir, nous allons tout droit vers une guerre civile qui conduira à un génocide », a menacé mardi Jimmy Chérizier, surnommé « Barbecue », lors d’une interview à la presse.

Selon l’ONU, qui l’a placé sous régime de sanctions, cet ancien policier de 46 ans est l’un des chefs de gang les plus influents. Il dirige une alliance de bandes armées surnommée « la famille G9 » et ses alliés.

Ces gangs appellent à renverser Ariel Henry, au pouvoir depuis l’assassinat en 2021 du président Jovenel Moïse, et qui aurait dû quitter ses fonctions début février.

« Nous devons nous unir. Soit Haïti devient un paradis pour nous tous, soit un enfer pour nous tous », a clamé Jimmy Chérizier, équipé d’un gilet pare-balles, portant une arme et entouré d’hommes cagoulés.

La capitale haïtienne Port-au-Prince est sous état d’urgence et couvre-feu depuis dimanche, après la libération par des bandes armées de milliers de détenus.