Le président brésilien Lula met en garde les Nations unies contre le risque de coup d’État au Guatemala
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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a mis en garde les dirigeants mondiaux aux Nations Unies mardi contre la perspective d’un coup d’État au Guatemala, soutenant les inquiétudes des États-Unis concernant les risques pour la démocratie dans ce pays d’Amérique centrale après les élections du mois dernier.
“Au Guatemala, il existe un risque de coup d’État qui empêcherait l’entrée en fonction du vainqueur des élections démocratiques”, a déclaré M. Lula devant l’Assemblée générale des Nations unies.
La semaine dernière, le bureau du procureur général du Guatemala a perquisitionné les installations électorales et ouvert les bulletins de vote scellés de l’élection, dans laquelle le candidat anti-corruption Bernardo Arevalo et son parti Semilla sont arrivés en tête à une écrasante majorité. Les procureurs allèguent des irrégularités dans l’enregistrement des membres du Semilla avant le vote, ce que le parti a nié.
L’ambassadeur des États-Unis auprès de l’Organisation des États américains, Francisco Mora, a exhorté lundi les autorités guatémaltèques à mettre fin à leurs “efforts d’intimidation” visant les fonctionnaires électoraux et les membres du parti d’Arevalo.
M. Mora a qualifié le raid d'”atteinte à l’État de droit”.
La semaine dernière, M. Arevalo a suspendu sa participation à la transition du pouvoir jusqu’à ce que “les conditions institutionnelles (et) politiques nécessaires soient rétablies”.