Dark

Auto

Light

Dark

Auto

Light

La police judiciaire a libéré l’ancien chef des rebelles Guy Philippe

Les autorités judiciaires ont procédé ce samedi 2 décembre à la libération de Guy Philippe, ancien chef des rebelles haïtiens, arrêté le 30 novembre dernier à l’aéroport international Toussaint Louverture, lors de son rapatriement par les États-Unis.

Guy Philippe est libre de ses mouvements. L’ancien sénateur élu de la République d’Haïti vient de retrouver sa liberté ce samedi 2 novembre 2023, après avoir passé plus de trois jours en garde à vue à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) depuis son expulsion par les autorités américaines jeudi, 30 novembre 2023.

En effet, après que les autorités américaines ont rapatrié Guy Philippe en Haïti, il était sous le contrôle de la justice haïtienne. Un mandat d’arrêt a été émis contre lui le 10 août 2016 par le Parquet des Cayes suite à un rapport de 18 pages de la DCPJ dans lequel il était répertorié dans l’attaque perpétrée contre la base du CIMO, le commissariat et la prison civile des Cayes le 10 août 2016, dans la nuit du 15 au 16 mai 2016.

Lors de cette attaque, un policier a été tué et plusieurs autres ont été blessés. Terrorisme, assassinat, vol à main armée, association de malfaiteurs, tels sont les faits qui ont été imputés à Guy Philippe par les autorités judiciaires. C’est pour cette raison que la DCPJ l’a arrêté à son arrivée à l’aéroport international Toussaint Louverture, afin de répondre à ses exactions.

Pour rappel, Philippe avait été arrêté en Haïti en janvier 2017 par les autorités américaines alors qu’il participait à un débat radiophonique en direct. Après son arrestation, les autorités l’ont rapidement emmené à l’aéroport pour éviter d’éventuelles émeutes de protestation contre son extradition vers les États-Unis.

Selon la justice américaine, l’ancien sénateur élu avait reçu plus de 1,5 million de dollars de pots-de-vin pour assurer le bon transfert de cargaisons de stupéfiants et en juillet 2017, après avoir plaidé coupable de blanchiment d’argent pour des sommes reçues illégalement à la fin des années 1990 et au début des années 2000, il est condamné par Cecilia M. Altonaga, juge de Miami.