11 octobre
La population haïtienne ne cesse de gronder sa colère contre le gouvernement
- Alparète Lenz Beth Ferlyn
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Dans plusieurs villes du pays, des citoyens ont manifesté contre le gouvernement en place en éxigeant le départ sans conditions du Premier ministre Ariel Henry.
En Haiti, la situation alarmante augmente beaucoup plus. Même un mot n’est pipé de la part du gouvernement en vue de trouver une assistance au contraire, il demande l’assistance de la communauté internationale, une décision qui est contesté par plus d’un.
Ce lundi 10 octobre 2022, la situation était très difficile à travers les rues.
A Delmas, des barricades et pneus enflammés ont été remarqués sur la chaussée dans la matinée, des protestataires ont contraint les banques commerciales à garder leurs portes fermées.
Au cours de la journée, une grande foule venue de la commune de Cité Soleil faisait son apparition à Delmas.
Une fois arrivé à Delmas 17, des policiers ont lancé des projectiles en vue de disperser la foule qui manifestait pacifiquement.
Une fois rassemblée, en vue de continuer la route, les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène et de projectiles en vue de mettre fin à ce mouvement et suite à cette intervention policière, une demoiselle a été atteinte de projectiles et rendue l’âme sur le champ et d’autres ont été bléssés à Delmas 19.
Un peu plus haut à Delmas 35 devant un hotel connu sous le nom de « Revelation hotel », la situation était extrêmement difficile.
Des personnes ont été bléssées par balles et les citoyens ont accusé des agents du Corps d’Intervention et de Maintien d’Ordre (CIMO) qui s’étaient réfugiés dans l’espace.
Frustrés, les protestataires ont attaqué l’hôtel en renversant la barrière en essayant de mettre le feu dans une génératrice qui se trouvait sur la cour.
Suite à cette situation, des tirs ont été entendus et les protestataires ont pris la fuite.
Dans plusieurs villes de province, telles que Jacmel, Gonaïves, Cap-Haïtien, la situation était identique.
Aux Gonaïves, des barricades ont été remarquées dans la matinée à travers les rues, une situation qui a complètement paralysée la circulation.
Au cour de la journée, des manifestants qui protestent contre le gouvernement dirigé par le docteur Ariel Henry ont attaqué les locaux du tribunal de Première instance, du tribunal de paix de la section sud et la Cour d’Appel des Gonaïves.
Au Cap-Haïtien, le mouvement a été identique. Des manifestants ont foulé le macadam contre le gouvernement en place et à la rue 3L, ils ont incendié une succursale de la Banque Commerciale Unibank.
Au cours des mouvements de protestations populaire ce lundi 10 octobre 2022, les protestataires continuaient à demander au docteur Ariel Henry de faire marche arrière sur la décision d’augmenter le prix des produits pétroliers tout en éxigeant son départ. De plus, ils criaient à haute plus précisément sur la route de Delmas, « nou pa vle blan vin nan peyi a. Aba okipasyon ».
Notons que via une résolution le groupe des 10 Sénateurs dirigé par Joseph Lambert a éxigé au Premier ministre Ariel Henry de surseoir à l’exécution de la résolution du gouvernement qui sollicite une intervention militaire étrangère dans le pays tout en éxigeant le Premier ministre contesté de suspendre à l’application des nouveaux prix du carburant à la pompe.
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