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Cet économiste compare les banques haïtiennes aux gangs armés

Si la carte de crédit se révèle être un outil important pour l’inclusion financière dans les sociétés modernes, les frais prélevés par les banques haïtiennes sur les clients donnent le tournis. Et ce ne sont pas les spécialistes en économie qui diront le contraire.

Cette fois-ci, c’est bien l’économiste Eddy Labossière qui a pointé du doigt les agissements de ces institutions, les comparant aux groupes armés qui terrorisent, rançonnent la population à longueur de journées sous le regard complice des soi-disant autorités étatiques.

Dans un message publié sur son compte Twitter ce lundi, le professeur d’université s’est insurgé contre la décision des banques haïtiennes de prélever un taux de change défavorable aux clients. Un taux nettement supérieur à celui établi par la Banque de la République d’Haïti (BRH). En outre, elle confisquent un autre frais de 3% sur les transactions internationales.

« Sur les transactions internationales avec une carte de crédit, les Banques Haïtiennes utilisent un taux de change défavorable pour le client soit 8 points de % en plus par rapport au taux de la BRH, elles font aussi payer un frais additionnel de 3%.
Les gangs sont partout en Haïti », peut-on lire.

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’autant la comparaison est choquante, autant les traitements affligés aux clients rappellent les méfaits d’associations de malfaiteurs comme la mafia.

Il faut souligner que certains internautes en ont profité pour exprimé leur ras-le-bol face à cette situation. Quand ils ne témoignent pas de leurs vécus ou la complicité de la Banque centrale, ils appellent au démantèlement de ces « réseaux de malfaiteurs ».