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Claude Joseph et 12 chefs de gang interdits d’entrée en République Dominicaine

Le président Luis Abinader a ordonné d’interdire l’entrée à l’ancien Premier ministre par intérim de la République dominicaine d’Haïti, Claude Joseph, ainsi qu’à 12 chefs de gangs haïtiens.

Par la communication 22018 et adressée à Venancio Alcántara Valdez, directeur général de l’immigration, il est soutenu, en plus des pouvoirs conférés par la Constitution, sur l’application de l’article 15 de la loi 285-04, de l’immigration et de ses règlements d’application, qui empêchent l’entrée sur le territoire national des étrangers qui ont un casier judiciaire ou qui, de l’avis des autorités compétentes, constituent un type de menace contre la sécurité nationale et les intérêts de la République et à la demande des organismes de défense et de sécurité correspondants.

« Moi, Luis Abinader, président constitutionnel de la République dominicaine, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par le littéral b, chiffre 1, de l’article 128 de la Constitution de la République, émets l’instruction suivante », déclare le président lorsqu’il demande à empêcher l’entrée sur le territoire national de Claude Joseph, Jimmy Cherizier alias Barbecue ; Innocent Vitel’Homme, dit Vitelom – Gang Vitelom (Torcelle) ; Destina Renel alias Ti Lapli – Gang Grand Ravine; Wilson Joseph dit Lanmo San Jou, du gang 400 Mawozo.

Outre Claudy Célestin dit Chen Mechan-Gang Chen Mechan (Carrefour-Tabarre) ; Alexandre Ezechiel, alias Ze-Baz Pilat ; Kempes Sanon Baz BelAir; Chery Christ-Roi, connue sous le nom de Chris-La ; Félix Monel alias Mikano – Baz Waff Jérémie ; Jean Pierre Gabriel dit Ti Gabriel – Gpèp ; Alexis Serge Renel dit Ti Junior et Orlichen Emile dit Pe Lebren- Baz Delmas.

Critique

L’ancien Premier ministre Joseph est devenu un critique du gouvernement dominicain et des autorités haïtiennes actuelles. En juin dernier, Joseph a qualifié Abinader d' »hypocrite » après avoir déclaré que la République dominicaine n’avait pas accepté de régulariser les immigrants du pays voisin lors des réunions du IX Sommet des Amériques.

« C’est un homme qui ne tient pas sa promesse au niveau national sur de nombreuses questions, mais il pense qu’il peut utiliser Haïti comme son dernier recours pour se plier aux ultra-nationalistes de son pays et gagner des voix », a-t-il déclaré dans une série de tweets.

De même, et via ce réseau social, le 26 août, l’ancien Premier ministre a appelé à une mobilisation générale contre le Premier ministre Ariel Henry, à qui il reprochait de ne pas agir contre les gangs armés, les crimes et les enlèvements.

Les gangs criminels opérant en Haïti se sont propagés au nord, au nord-ouest et au nord-ouest de ce pays, à proximité et sur les routes menant à la frontière dominicaine.

Beaucoup ont nourri des soupçons que plusieurs membres de ces gangs qui se consacrent à l’enlèvement de personnes, au trafic d’armes, de drogue, de vols, de morts, entre autres crimes, se trouvent dans certaines parties de la République dominicaine.

 

Sources : Listin Diario