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Espagne : Une femme de 34 ans décède après une opération de chirurgie esthétique

Une Espagnole âgée de 34 ans est décédée dimanche 31 juillet, quelques mois après avoir subi une opération de chirurgie esthétique. La jeune femme était plongée dans le coma depuis la fin du mois d’avril suite à une infection grave. Selon le journal espagnol Diario de Navarra, la patiente est ensuite décédée dimanche.

Originaire de Palma de Majorque, la jeune femme s’était rendu à Madrid, dans la clinique du Centre européen médical esthétique (Ceme) afin d’y subir l’intervention de chirurgie esthétique dont la nature n’a pas été précisée, selon BFM. La patiente est ensuite sortie de la clinique. Mais quelques jours plus tard, celle-ci a attrapé une grave infection et a été admise à l’hôpital de La Paz. Le personnel médical a donc décidé de la placer dans le coma, état qui a précédé son décès survenu trois mois plus tard.

L’avocate de la famille de la jeune patiente, Mar de La Loma, a confié « la consternation et (le) chagrin » de la part de son compagnon Daniel et de ses proches. Elle a souligné qu’il fallait « plus que jamais mener une enquête rigoureuse sur les pratiques de la clinique. Pas tant ce qui s’est passé dans la salle d’opération que les procédures post-opératoires effectuées » et que d’autres patients pouvaient avoir été victimes de la même infection.

Une enquête pour délit de blessure par négligence

Une enquête a été ouverte contre deux médecins et la clinique par le 46e tribunal d’instruction de Madrid pour délit de blessure par négligence. « Nous considérons qu’il y a trop de coïncidences aux conséquences fatales. Il doit y avoir une enquête et ils doivent payer pour cela », a précisé l’avocate.

La clinique a quant à elle fait savoir qu’elle regrettait le décès de sa patiente et qu’un rapport a été rendu au tribunal d’instruction. Selon ce rapport, « aucune violation dans l’obligation médicale ne peut être déduite chez les professionnels de santé qui se sont occupés de la patiente ». Il indique également que la jeune femme aurait souffert d’une complication infectieuse exceptionnelle appelée fasciite nécrosante après une chirurgie plastique, et dont la bactérie « n’est pas transmise à l’hôpital ou par le personnel soignant mais provient du microbiote du patient ».

Le rapport précise aussi que le diagnostic « peut être difficile dans les premières heures ou premiers jours de sa présentation ». Lorsque « des signes d’atteinte générale ont été détectés, elle a été transférée dans un centre plus complexe », détaille le rapport.