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Haïti : Le secteur de la microfinance condamne les actes de banditisme enregistrés quotidiennement dans le pays

Le secteur de la microfinance coopérative et non coopérative condamne les actes de banditisme, particulièrement les cas de kidnapping enregistrés quotidiennement en Haïti.

À l’instar des autres secteurs de la vie nationale, le secteur de la microfinance sort de son mutisme face à la dégradation de la situation sécuritaire du pays ainsi que par ses répercussions négatives sur la situation socio-économique et le moral des citoyens.es.

Dans une note publiée ce lundi 14 mars, l’Association Nationale des Caisses Populaires d’Haïti (ANACAPH), le « Konsèy Nasyonal Finansman Popilè (KNFP) et l’Association Nationale des Institutions de Microfinance d’Haïti (ANIMH) disent condamner les actes de banditisme, particulièrement les nombreux cas de kidnapping qui décapitalisent les familles haïtiennes.

« Nous faisons le constat d’une très grande détérioration du climat social et de l’absence d’actions correctrices par les autorités établies. Parallèlement, notre société semble plongée dans la torpeur, probablement inconsciente de la force qu’elle représente », ont-ils déploré.

Face à ce constat, le secteur de la microfinance exige des autorités établies la prise de toutes mesures devant conduire à un retour urgent à un climat sécuritaire. « Nous sommes persuadé.es que le rétablissement de la situation sécuritaire est une première étape vers un développement harmonieux de l’Être haïtien », ont-ils estimé.