L’OPC appelle à la protection des écoliers
L’Office de la Protection du Citoyen(OPC) appelle à la protection des enfants à l’école tout en les invitants à rejeter la violence.
Dans un communiqué daté du jeudi 10 septembre, l’OPC dit avoir dénombré plusieurs événements avec des conséquences négatives sur le fonctionnement normal des écoles depuis la reprise le 10 août dernier.
« Parmi eux, des mouvements d’élèves d’écoles publiques et lycées à travers le pays, pour réclamer la présence de professeur dans les salles de classe, absent avec la grève des syndicats d’enseignants », souligne l’OPC. Des mouvements qui, relate-t-elle, ont provoqué de nombreux dégâts
À titre d’exemple, l’institution cite les événements du mardi 18 août où le directeur du Collège d’Archimède a été tabassé par un groupe d’élèves d’écoles publiques et de lycées de Saint-Marc. Ceux du lundi 17 août où moins deux enseignants ont été blessés suite à des mouvements de protestations des élèves du Lycée Pinchinat de Jacmel.
Mais aussi, ceux du lundi 7 septembre où « plusieurs élèves et enseignants ont été blessés suite à l’affrontement entre écoliers au moment où des protestataires tentaient de relâcher de force l’école Divine miséricorde aux Gonaïves ». Sans oublier, les événements survenus les mardis 8 et mercredi 9 septembre au cours desquels des écoliers ont attaqué le lycée Fritz Pierre-Louis, les collèges Le Normalien, Roger Anglade et Canado-Haïtien.
Par ailleurs, l’OPC dit constater que les affrontements entre les groupes armés dans les quartiers de Bel-Air et de bas Delmas ont paralysé le fonctionnement des écoles tant publiques que privés dans ces zones.
Condamnant ces actes, l’OPC appelle le Ministère de l’Éducation National et de la Formation Professionnelle (MENFP) à trouver une entente avec les syndicats d’enseignants afin de favoriser la présence des professeurs dans les écoles publiques et les lycées.
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