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Même à la pompe, le marché noir se fait sentir

En raison de la crise de carburant qui persiste dans le pays, certains citoyens-nes prennent le plaisir pour vendre ce liquide avec un prix très élevé. Une situation qui devient dégradante puisque des pompistes adoptent ce comportement à la pompe.

Déjà plus de deux mois, depuis que le pays fait face à une crise de carburant qui se fait sentir sur toutes les lignes.

Des chauffeurs de voiture et de motocyclette se sont massé sous les pompes en vue de trouver du carburant qui devient maintenant un liquide rare.

Malgré cette crise, plusieurs personnes ont eu la possibilité de vendre du carburant dans des gallons à travers les rues dans des prix exhorbitants. Face à situation, beaucoup de personnes se posent la question comment ces personnes ont elles eu la possibilité de stocker du carburant en vue d’aller vendre ce précieux liquide dans le marché noir.

A travers les rues de la capitale, plus précisément à Delmas, des citoyens rencontrés par l’agence de presse en ligne, Universel Magazine n’ont pas caché les mots pour faire savoir que des pompistes s’amusent à vendre le gallon de la gazoline à 450 gourdes.

« Ou ka fè pil tan nan liy lan epi lèw rive devan ponpis la pouw fè ti gaz epiw tandel baw yon lot pri parapò ak pri nòmal la e depiw pat gen kob la ou oblije bay vag » a martelé un citoyen qui voulait garder l’anonymat.

Des autres citoyens d’un autre côté a accusé le gouvernement en place ayant à sa tête le docteur Ariel Henry comme étant le responsable de cette situation qui ne fait qu’augmenter la misère au sein de la société haïtienne.

De ce fait, ils demandent à tous les haïtiens de prendre conscience et qu’ils se réunissent à travers les rues en vue de dire à cette pratique qui vise à appauvrir les familles haïtiennes.

La crise de carburant qui persiste dans le pays a de graves conséquences sur la vie économique et autres. Le prix des voitures assurant le transport public s’augmente, une situation qui crée des disputes entre les passagers et chauffeurs, des stations de radio sont dans l’incapacité de fonctionner.