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Insécurité, cherté de la vie et autres, la population haïtienne livrée à elle même

Aujourd’hui, tout le monde le constate qu’Haiti se plonge vers le bas sur toutes les lignes au jour le jour.

Les bandits imposent leurs lois, le carburant se fait rare, le coût de la vie s’augmente, ce sont les problèmes que confrontent les familles haïtiennes.

Malgré la situation alarmante dans laquelle se trouve la population haïtienne, aucun secteur de la classe politique ne se donne la mission de faire un geste en vue de trouver une solution à ce que la situation puisse s’améliorer. Au contraire, tout le monde constate le silence total de ces acteurs qui se qualifiaient comme des leaders.

Des acteurs qui étaient très actifs sous la présidence de Jovenel Moïse où ils réclamaient le départ du président en raison de la cherté de la vie et actuellement, la situation devient beaucoup plus compliquée et ils restent dans leur cage et personne ne peut savoir s’ils adoptent ce comportement en raison des privilèges de la part du gouvernement en place.

 

Lors d’une visite réalisée à travers les rues par l’agence de presse en ligne, Universel Magazine, des citoyens n’ont pas caché les mots pour exprimer l’augmentation de la misère dans le pays tout en critiquant les responsables du gouvernement en place qui ne manifestent aucune volonté en vue de résoudre la crise.

« Nou nan on peyi kote nap fè fas ak tout kalite pwoblèm. Pa gen gaz, pri kous machin yo double, bandi ap kidnape moun pasi pala, ti lajanw gen nan menw lan li paka baw anyen pouw manje, ou pa gen espwa kijanw pral voye timoun ou lekol e swadizan responsab yo nan leta a rete bèkèkè e komsi se myèl kap koule nan peyi a » a déclaré Jocelyn Stainfil, un citoyen sur la route de Delmas.

Plus loin, le citoyen critique les acteurs de la classe politique haitienne qui ne viennent avec aucune solution face à cette crise multiforme qui ronge la société haïtienne et il a profité l’occasion pour accuser ces acteurs comme étant le responsable de cette situation puisque la majorité d’entre-eux faisaient croire que « barikad nou se avni nou ».

 

Un chauffeur de tap tap qui était sur la route a fait savoir qu’il ne va pas demandé aux responsables du gouvernement en place d’aider la population haïtienne parce qu’ils sont des incapables mais il demande à la population haïtienne de prendre conscience et de révolter tout en ayant un plan de solution après la révolution.

Toutefois, il critique les responsables du gouvernement en place qui ne posent aucune action en vue d’accompagner les policiers qui luttent avec les bandits malgré les équipements qui manquent au sein de l’institution.

De ce fait, il demande à la population haïtienne de collaborer avec les policiers en vue de mettre un terme à l’insécurité qui ne cesse de verser des larmes aux yeux des familles haïtiennes.

 

Au sein de la classe universitaire, la situation n’est pas différente. Des étudiants de l’Université d’État d’Haïti se plaignent en raison de la crise multiforme qui ronge la société haïtienne.

Pour eux, cette situation a un impact négatif sur leur apprentissage parce que la majorité d’entre-eux sont dans l’impossibilité de suivre les cours surtout ceux qui habitent dans des zones où des bandits imposent leurs lois.

 

Si la situation alarmante dans laquelle le pays fait face ne pousse pas les citoyens à fouler le macadam, plusieurs d’entre-eux se réunissent au jour le jour en vue de se poser la question jusqu’à quand la situation de la société sera-t-elle améliorée. Jusqu’à présent, c’est une question qui n’a aucune réponse.